Eh oui ! Jouissant abusivement d’une liberté d’expression à nulle autre pareille dans la sous région, Monénembo, le chevalier de l’apocalypse, continue et continuera toujours de porter des coups de boutoir au vouloir de bon vivre ensemble des guinéens , uniquement motivé par ses bas instincts politiques .
Après avoir menacé le pays d’explosion en milles morceaux si son candidat n’était élu aux prochaines élections présidentielles qui seront organisées par le CNRD, il vient d’écrire une nouvelle page dans la continuation de son implacable et vain combat contre l’avènement d’une Guinée unie et paisible, dans une contribution parue dans certains médias de la place.
Toujours fidèle à sa lugubre et infructueuse tentative de jouer à l’influenceur politique, ce politicien traitreusement réfugié sous le manteau de l’écrivain essaie, dans sa dernière bafouille, de régler des comptes à des adversaires politiques qu’il voudrait voir embastillés le plus rapidement que possible ; il y étale également son incoercissible tendance ethnique et veut pousser le CNRD à une justice expéditive, c’est-à-dire la justice des vainqueurs contre certains hauts cadres de l’ancien régime, le tout sur fond de chantage d’une confrontation fratricide ,si les nouvelles autorités n’acquiesçaient à sa sollicitude insensée.
Pour illustrer nos propos, nous retiendrons 2 extraits de cette énième et désastreuse sortie, intitulée « Guinée :tous les juger ! », de notre jadis illustre écrivain ,désormais cynique et sinistre par ses prises de position politique controversées dont il a grand mal à s’en débarrasser.
1-« Comme au bon vieux temps du Professeur Président, Kassory Fofana, Damaro Camara, Bantama Sow, Mamadi Diané et autres sbires du dictateur déchu plastronnent dans les rues de Conakry, et osent même se pavaner au siège du RPG. C’est une profanation du cimetière de Bambeto ! C’est une provocation contre le Peuple de Guinée ! » La dureté et la clarté des termes contenus dans ces élucubrations traduisent suffisamment sa hargne et sa haine contre les anciens dirigeants ;son allusion au cimetière de Bambeto vient tout juste nous confirmer que l’exaltation du sentiment de victimisation ethnique est et demeurera toujours sa marotte. Ne serait- il pas nécessaire de lui rappeler que les victimes du train minéralier de Fria, les membres des forces de défense et de sécurité tués lors des multiples manifestations politiques, les victimes du 28 septembre 1958, du 4 Juillet 1985, de 2006 et de janvier- février 2007 , ainsi que les victimes sous la Révolution « (victimes du camp Boiro et celles de l’agression portugaise),qui ne sont pas enterrées à Bambeto, ont-elles aussi besoin d’ autant d’attention , de compassion et de justice, quelque soit l’endroit où elles reposent ?
Pour éliminer des adversaires politiques susceptibles de constituer des cailloux dans les chaussettes de son candidat aux futures élections, il interpelle le CNRD à la justice, mais sa justice à lui , une justice qui appelle à envoyer à l’échafaud, à la guillotine à partir de la clameur publique, sans autre forme de procès, me renvoyant ainsi à mes souvenirs de lecture sur le loup et l’agneau de la fable de La Fontaine.
Est-ce vraiment le même homme qui a toujours bassiné les oreilles des guinéens avec ses interminables discours sur son prétendu attachement à une justice qui traiterait tout le monde avec la même rigueur ? On est en droit d’en douter !
Quelle compréhension Mr Monénenbo a-t-il de la présomption d’innocence ?
Savez vous Mr l’inquisiteur que le credo d’une bonne justice, la vraie est la suivante :《 il vaut mieux libérer un présumé coupable contre lequel aucune preuve tangible n’est apportée que de condamner un innocent》 ? Vous comprendrez donc, sans aucun doute, que vous devrez présenter vos preuves devant un vrai tribunal et non dans les médias ou devant un tribunal de l’inquisition !
Alors, quelque soit la solidité que vous pourriez penser de vos preuves contre les dignitaires de l’ancien régime , envoyez les devant cette justice égale pour tous que le CNRD a promis au peuple de Guinée, CNRD qui, nous en sommes plusque convaincu, sait mieux que quiconque que les victimes de tous les régimes politiques guinéens se valent, tout comme il sait que les riches fabriqués par les régimes précédents et qui veulent paraitre en parangon de vertus, ne sont pas plus propres que ceux qui sont accusés aujourd’hui, à tort ou à raison, d’être les nouveaux membres du club des nababs enrichis par la politique.
2-《 Lieutenant Colonel Doumbouya, ne poussez pas les guinéens à se faire justice, eux-mêmes ! Cela ne serait bon pour personne d’entre nous !》.
Pourrait–on appeler autrement que par chantage et impertinence à l’égard des nouvelles et plus hautes autorités du pays une telle déclaration , qui les somme de choisir entre un tribunal d’inquisition et les affrontements fratricides qu’il prépare pernicieusement à travers ses multiples et outrecuidantes sorties ?
Comment accepter que quelqu’un qui papotait sûrement dans un maquis au bord du lac Sonfonia, au moment où les jeunes militaires exécutaient leurs opérations de prise de pouvoir ,puisse avoir le toupet de vouloir leur imposer le type de justice à instaurer ?
Que l’écrivain pyromane sache qu’il brulera vif dans les flammes du feu que ses manigances allumeraient dans ce pays !
Le vaillant Peuple de Guinée, uni comme un seul homme, y veillera !