C’est avec confiance, que lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée au siège du RPG Arc-en-ciel au quartier de l’Aéroport ce mercredi, Amadou Damaro Camara, devant les militants et la presse, a dit sa confiance par rapport au retour de son parti au pouvoir.
« Certains cadres du parti ont été conviés à une concertation avec les nouvelles autorités. Nous avons exprimé des inquiétudes. Depuis le 5 septembre on a, à se poser un certain nombre de questions. Est-ce que c’est le FNDC qui a fait le coup d’Etat ? Est-ce que c’est le FNDC et le CNRD qui ont fait le coup d’Etat ? Ou, est-ce que le CNRD a fait le coup d’Etat pour le FNDC ? Je crois qu’un nombre de réponse a été donné par un membre de la classe politique dans ses adresses à Bruxelles », a-t-il rapporté.
Avant de dire que le RPG considère que « le CNRD d’après la charte, doit être neutre et un arbitre qui doit mettre en place des organes de la transition et organiser des élections dans une position de neutralité absolue. Je dois m’empresser de dire que des assurances nous ont été données ; qui nous ont donnés satisfaction. Mais toute la communication du RPG a été axée sur la paix, sur le calme. Parce qu’au-delà de tout, la chose que nous avons en commun, c’est la Guinée ».
« Nous avons dit au CNRD, qu’il n’a pas besoin de se créer ni une mouvance ni une opposition… Au RPG Arc-en-ciel et pour nos alliés, nous sommes prêts à participer au processus de transition ; à faire partir de tous les organes, à accompagner le processus pour qu’en fin du processus de transition ; le RPG a les moyens, les chances de reconquérir le pouvoir, mais avec un arbitre neutre », a rassuré Amadou Damaro Camara.
On est trop gros pour être mis de côté
Que de la « transparence », c’est ce que demande le RPG pour revenir au pouvoir. « Est-ce qu’on a d’autres inquiétudes ? Absolument oui. Parce qu’avant le mot le plus usité par notre opposition d’alors, notre opposition d’aujourd’hui et notre opposition future, est qu’ils demandaient des élections libres et transparentes. Nous ne demandons que ça. Mais les démarches à l’intérieur, auprès des nouvelles autorités, dans la sous-région ou bien en Europe et aux États-Unis, c’est de trouver des formes juridiques pour exclure le RPG et ses alliés du processus. Je l’ai dit à d’autres occasions, on est trop gros pour être mis de côté », a-t-il affirmé sous les applaudissements des militants.
Avant d’indiquer par ailleurs que : « Le RPG et ses alliés sont sereins… En politique, c’est important de savoir ce qu’il faut faire. Mais c’est plus important de savoir ce qu’il ne faut pas faire. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com