Mercredi 10 novembre, après avoir installé Abdoul Malick Koné, comme directeur général de la Police nationale ; le ministre de la Sécurité et de la Protection civile Bachir Diallo, lui a décliné ses priorités. « Il n’est pas rare d’apercevoir un policier en train de prendre l’argent avec les usagers de la route ; mettre définitivement fin à cette action qui ternit l’image de la police. Deuxième chantier, c’est les embouteillages qui rendent la vie impossible aux usagers de la route ; le troisième chantier le plus important, c’est le chantier lié à la délivrance des documents de voyage, notamment le passeport », a énuméré, au JT de la télé nationale, l’ancien officier de l’armée guinéenne qui, à bien des égards a mal choisi ses priorités. Car c’est un secret de polichinelle de dire que ces derniers temps l’insécurité revient au galop dans le pays. C’est à croire que les bandits sont dans une logique de défiance des nouvelles autorités du pays. Des attaques à main armée, des magasins éventrés, la nuit est devenue dangereuse notamment à Conakry.
Heureusement que le nouveau directeur national de la police a lui compris l’enjeu. « Instaurer la confiance entre la police et la population guinéenne ; il est important que le citoyen se sente en sécurité au quotidien. Ma priorité ira dans ce sens-là. La sécurité de nos concitoyens est le premier devoir de l’Etat. L’intégrité physique des personnes est sacrée », a martelé Abdoul Malick Koné. CQFD.
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