Après deux Éditions réussies, TotalEnergies marketing Guinée à travers son directeur financier, Henri Michel DIONE, a officiellement lancé et donné les couleurs de la troisième Édition de son Challenge Startupper, lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée à Conakry, jeudi 18 novembre.
Ce challenge qui permet une émulation dans le secteur de l’entrepreunariat jeune et de lutter contre la pauvreté à travers cette couche, se tiendra dans 32 pays du continent africain et concerne les jeunes de 18 à 35 ans.
Après avoir rappelé que TotalEnergies Marketing est en Guinée depuis 60 ans, maintenant, Henri Michel DIONE au nom de son directeur général a rappelé le contexte dudit challenge.
Il a indiqué, que par ce challenge, TotalEnergies veut, « apporter en partie une solution face au chômage des jeunes sur le continent. C’est vrai que ça ne règle pas tout, mais ça a le mérite de faire émerger des idées innovantes. Notre compagnie met en avant la jeunesse africaine. Avec ce challenge, nous ne cherchons pas forcément à développer des projets faisant partie de notre secteur. L’ampleur des enjeux sociaux et environnementaux, nécessite la mobilisation de l’ensemble de tous les secteurs d’activité opérant en Guinée ».
Avant d’ajouter que c’est aussi « une manière pour TotalEnergies, de prouver l’ancrage de notre compagnie au niveau de l’Afrique ».
Enfin, il a encouragé les jeunes africains à y participer massivement.
Quant à Bouna Sylla, responsable du développement durable au sein de TotalEnergies Marketing Guinée et pilote du projet pour cette Édition, est revenu sur les critères de participation. Selon lui, il faut avoir « entre 18 et 35 ans; il faut être de nationalité guinéenne, pour ce qui concerne notre pays et il faut avoir soumis un dossier complet sur la plate-forme : startupper.totalenergies.com ».
Signalant que chaque pays aura trois lauréats à savoir : « le meilleur projet de création d’entreprise, la meilleure startup de moins de 3 ans ou encore meilleure entrepreneuse », il a fait savoir qu’à la fin, les lauréats retenus pourront bénéficier : « d’une dotation financière; la visibilité médiatique et un accompagnement personnalisé qui va être réalisé pour s’assurer que les lauréats vont jusqu’à un certain niveau de leurs projets ».
Il a aussi informé que les projets seront jugés en fonction de « leur réponse aux enjeux du développement durable; leur caractère innovant; leur faisabilité et leur potentiel de développement ».
Enfin, il est abondamment revenus sur les différentes étapes du challenge. « La période de candidature qui partait du 4 novembre et qui se termine au 23 décembre ; et du 23 décembre au 21 janvier, il y a un mécanisme de filtre qui sera fait, des dossiers incomplets, ou des dossiers avec des propos à caractères diffamatoires seront malheureusement écartés. L’objectif pour nous, c’est qu’au 21 janvier, que nous soyons avec 90 candidatures proprement renseignées, ces derniers recevront un lien qu’ils vont partager, pour profiter des likes de leurs entourages et vont aussi passer par un filtre de spécialistes qui vont trier les 15 meilleurs. C’est à la suite de ce process, que l’on va organiser une série de pitching, qui se déroulera du 28 mars au 15 avril 2022. L’idée ici, c’est que les 15 candidats passent devant un jury local qui vont apprécier le projet. À ce moment, les jurys vont pouvoir identifier les 3 lauréats selon les critères qu’on a mentionnés. Et au 18 avril 2022, on pourra communiquer sur les lauréats… », a-t-il détaillé.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com