La CBG (Compagnie des Bauxites de Guinée), conformément à ses engagements et sa philosophie d’entreprise citoyenne responsable, se joint aux autres acteurs de la communauté internationale pour célébrer la journée mondiale des oiseaux migrateurs (JMOM) 2021. Prévue aux mois de mai et d’octobre de chaque année (depuis 2006), la journée est commémorée par la CBG en différé (du 25 au 27 novembre) à Kamsar et à Sangarédi.
L’objectif principal est d’attirer l’attention du public sur la nécessité de protéger les oiseaux sur la voie de migration et leurs habitats à travers une coopération à l’échelle internationale, régionale, nationale. Il s’agit également d’informer le public sur les menaces qui pèsent sur les oiseaux migrateurs et sensibiliser le public à l’importance des oiseaux migrateurs, ainsi qu’à la nécessité de leur conversation.
Cette célébration a débuté ce jeudi 25 novembre, par une conférence débat, placée sous le thème « Quelles approches pour conserver les oiseaux migrateurs », qui a été animée dans les installations de la CBG, par l’équipe biodiversité et le syndicat de ladite compagnie, des agents du corps des conservateurs de la nature et l’ONG Guinée Écologie, dans l’amphithéâtre du CDF (Centre de Développement et de la Formation) de Kamsar.
Dans son discours, M. Guy Débigaré, directeur financier de la CBG a, au nom de son Directeur Général, tout d’abord reconnu que « le monde est entré dans une dynamique nouvelle celle de faire du respect et de la promotion des questions environnementales un avantage concurrentiel primordial pour toutes les entreprises ».
Selon lui, « si vous voulez rester et prospérer longtemps dans votre business, vous avez intérêt d’être excellents sur les questions environnementales et sociales. C’est ce que nous voulons imprimer comme rythme au niveau de la CBG. Au-delà d’un simple respect de normes, nous voulons en faire une culture au niveau de notre compagnie ».
Après avoir souligné que la célébration de la Journée Mondiale des Oiseaux Migrateurs, fait partie de ses évènements favoris, Il a indiqué : « Naturellement, j’aime l’environnement, et par ricochet tout ce qui concourt à sa promotion, à sa préservation et à sa protection. » Tout en saluant l’engagement et l’esprit d’initiatives des employés de la CBG notamment ceux en charge de la biodiversité.
De son côté, M. Johny Rabenantoandro, responsable de la biodiversité à la CBG a défini la biodiversité comme étant une partie intégrante de l’environnement humaine qui se subdivise en trois catégories (naturel, économique et social).
« Le développement durable, dit-il, ne peut passer que par l’équilibre entre ces trois piliers. Donc la biodiversité fait partie de ces trois piliers, c’est important pour une entité comme la CBG d’avoir un programme sur la biodiversité ».
Parlant de la célébration proprement dite de la JMOM, il a déclaré : « Nous, on parle de la biodiversité, donc la diversité de la vie, et les oiseaux sont une grande partie de cette diversité. Et les oiseaux c’est aussi un élément de la biodiversité qui lie tous les autres éléments. Donc aujourd’hui c’est pour célébrer cette internationalité, cette partie transversale de la biodiversité qui sont les oiseaux migrateurs, qui font également la richesse de cette planète terre. La célébration de cette journée est très importante pour la CBG, parce qu’elle (CBG) a un programme de biodiversité et le développement de toutes les activités de la CBG tiennent en considération la biodiversité dont les oiseaux migrateurs. »
A en croire M. Rabenantoandro la difficulté dans la protection des oiseaux migrateurs c’est de rallier toutes les parties prenantes qui ont des interactions avec les oiseaux.
Travaillant depuis 2017 avec la CBG dans le cadre de la protection des oiseaux migrateurs, l’ONG Guinée Écologie à travers son représentant, M. Roger Doré, a fait savoir que « ces oiseaux ont une importance capitale, d’où la nécessité de les protéger. Il faut impliquer toutes les parties prenantes à savoir les communautés, les employés de la CBG, la société civile, à contribuer à la protection de ces oiseaux ».
Après avoir souligné qu’il n’y a aucune politique spécifique en Guinée sur la protection des oiseaux migrateurs, M. Doré a néanmoins fait savoir, qu’« il y a des politiques environnementales qui concourent à la protection de ces oiseaux. Il y a le plan de gestion des espèces, les plans d’action des espèces, la convention des Nations unies pour la conservation de la biodiversité que la Guinée a ratifiée. Quand on met tout ça en œuvre, cela pourra contribuer à la conservation de ces oiseaux ».
En ce qui concerne les recommandations, « c’est d’avoir un comportement responsable sur l’environnement. Ces derniers moments, il y a eu un équilibre entre l’être humain et l’écosystème. Donc il faut changer d’opinion, faire une gestion rationnelle de nos ressources naturelles ».
A noter que la suite de la célébration de la JMOM 2021, est prévue pour ce samedi 27 nombre, dans la localité de Boulléré (Sangarédi).
Mohamed Soumah, envoyé special pour Guinee7.com