Dans une note, adressée à ses ressortissants, le ministère belge des Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement a rappelé que le 5 septembre dernier, qu’ « un coup d’État a eu lieu en Guinée. La situation s’est stabilisée et il règne un calme relatif. La junte militaire, le CNRD (Comité national du rassemblement et du développement), a formé un gouvernement de transition. Suivez les derniers développements via les médias. Évitez les rassemblements et les endroits éventuellement risqués ».
Parlant des risques terroristes, le ministère a planté le décor : « Depuis début 2012, le Nord Mali – pays voisin de la Guinée – est sujet à une insécurité majeure chronique liée à la présence de groupes terroristes, de mouvements rebelles et à des actes de brigandages. Le Centre du pays est également de plus en plus affecté par les mouvements terroristes et les conflits intercommunautaires. Ces groupes sont responsables de plusieurs enlèvements d’Occidentaux au Mali, au Niger, au Burkina Faso et au Bénin au cours des dernières années et continuent à menacer les intérêts occidentaux dans la région. De plus, les attentats perpétrés à Bamako, Ouagadougou et Grand Bassam ainsi que les coups de filets ayant conduit à l’arrestation de présumés djihadistes dans plusieurs pays de la région, y compris au Sénégal voisin, tendent à indiquer une expansion de la menace terroriste dans la sous-région. Une attaque terroriste n’est pas exclue en Guinée. »
Focus de guinee7.com