Ce vendredi 10 décembre 2021, dans l’émission Cartes sur table, sur Ndimba (100.1 FM), Ousmane Keita, le président de l’Union des Consommateurs de Guinée a donné les détails sur ce que sa structure est en train de faire sur le terrain pour défendre les intérêts des consommateurs.
Sur la question de l’augmentation du prix du pain, le président de l’Union des consommateurs de Guinée se réjouit du fait que « le prix n’a pas été fixé à 5000, 6000 voire 7000 GNF. Alors l’état a pris sur lui de prendre 85 pour cent des recettes douanières juste pour que l’envolée ne soit pas trop exorbitante, les boulangers ont pris sur eux d’oublier une petite marge de leur bénéfice et les producteurs de farine aussi, c’est ce qui a fait que nous avons ramené le prix à 4500 francs. Nous saluons les efforts des uns et des autres et les personnes impliquées pour que nous ayons ce prix de 4500 francs, encore une fois ce n’était pas gagné dans ce contexte là. Mais le ministre a pris le temps de nous expliquer et après ces explications, nous avons eu des échanges avec les boulangers à qui nous avons dit, on ne peut pas faire autrement, il faut passer à autres chose ».
Quid de l’hygiène ? « D’où que vient le pain je pense qu’il faut saluer l’initiative de ceux qui ont pris sur eux de vouloir le couvrir et vous savez, il faut aller progressivement et procéder par la sensibilisation. On trouve encore des gens vendre le pain dans des brouettes. A chaque fois que moi personnellement je vois cela, je ne peux pas m’empêcher de m’arrêter pour leur dire ce n’est pas normal. Mais nous avons commencé depuis un certain temps tous les samedis des jeunes qui sont prêts à donner une partie de leur temps pour rencontrer les vendeurs et les sensibiliser sur cette pratique », a déclaré le président de l’UCG.
Enfin le président de l’unions des consommateurs de Guinée a dit qu’un consommateur qui a été lésé dans ses droits peut saisir sa structure qui réagira. « Le consommateur peut porter plainte quand il est lésé. C’est simple. Il faut nous envoyer un mail de clarification avec des preuves à l’appui et automatiquement un de nos éléments prend la requête non seulement en moins de 24 heures ; on rentre en contact avec vous et en moins de 72 heures on essaye de trouver une solution. En général, le taux de traitement que nous avons et qui aboutit à des résultats tourne autour de 48 heures voir 72 heures », a confié M. Keita.
Thierno Abdoul Barry pour Guinee7.com