La projection d’un court-métrage sur le fonctionnement du système judiciaire en matière de gestion des cas de violence basée sur le genre (VBG) a eu lieu, ce lundi 13 décembre à Conakry. Cette projection a été faite par le club des jeunes filles leaders de Guinée (CJLFG).
Selon la directrice exécutive du CJFLG, Kadiatou Konaté, cet événement s’inscrit dans le cadre de la célébration « des 16 jours d’activisme » qui vise à « oranger le monde » pour « mettre fin dès maintenant à la violation à l’égard des femmes ».
La vidéo qui a été projetée et qui dure environ 10 minutes a été produite par le CJFLG. Elle retrace les étapes à suivre dans le traitement d’un dossier sur la VBG mais aussi le temps que peut prendre la procédure.
Pour Kadiatou Konaté, « l’idée pour nous à travers la production de ce court-métrage est de montrer qu’effectivement, en premier temps, le circuit que ça (dossier de viol) suit en termes de protection. De l’ONG à la brigade spéciale, à la médecine légale ensuite au tribunal en passant par l’avocat ainsi de suite pour dire que dans chaque domaine, il y a un temps qu’on prend. Donc, au-delà de ce timing c’est de voir où il y a le problème. Est-ce que c’est à la justice ou est-ce que c’est à la médecine légale qu’on retarde le dossier » ? a lancé Kadiatou Konaté.
Ensuite, un panel sur le système judiciaire en matière de gestion des cas de VBG a été organisé. Le commandant adjoint de la brigade de protection des personnes vulnérables, le président du tribunal pour enfant, le président de l’OGDH, le président du réseau des communicants traditionnels et la responsable protection au sein du CJFLG étaient les intervenants.
Selon le président des communicants traditionnels, la lutte contre les VBG est nécessaire parce que le rôle d’un communicateur traditionnel c’est de faire le pont entre le passé et le présent. Quant à Me Amadou DS Bah, président de l’OGDH, un des panelistes, il soutient que la lutte contre les VBG doit être une affaire de tous. Il estime, qu’il faut créer une synergie d’action entre les différents intervenants.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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