Le président de l’union des forces républicaines de Guinée (UFDG), Cellou Dalein, a sa petite idée quant à la marche à mener par les acteurs politiques pour une bonne gestion de la transition.
« En période d’exception, il n’y a pas de légitimité. La légitimité vient du consensus » a lancé Dalein Diallo à l’entame de son intervention.
Lorsque Le Colonel Doumbouya et ses collègues ont pris le risque de faire tomber un dictateur, c’est toute la Guinée qui a salué cette action, car un dictateur venait de tomber (…) On a défendu cette intervention en disant à nos partenaires qu’ils n’avaient pas le droit de sanctionner puisqu’ils étaient restés indifférents » a poursuivi Dalen Diallo.
« Nous sommes des guinéens, des frères, nous allons vers la réconciliation. Nous nous sommes réjouis de nous retrouver RPG, UFDG, dans une même coalition. Il y a eu des clivages qui ont été créés, il faut qu’on se débarrasse de ça et qu’on se souvienne que nous appartenons à ce pays et que nous devons œuvrer au-delà des sensibilités politiques pour bâtir un Etat régi par les règles et le principe de l’Etat de droit. A cet égard, monsieur le ministre, le gouvernement appris de très belles décisions. Mais il faut qu’on se retrouve dans un cadre bien défini pour dialoguer » a suggéré l’ancien Premier ministre.
Pour lui, il s’agit d’avoir un consensus sur le type de code électoral à adopter :
« Qu’est-ce qui existe ? qu’est-ce qu’il faut changer ? quel fichier électoral, qu’est-ce qui existe déjà ? quelle durée pour la transition, 3 ans ou 5 ans etc… Si nous devons en sortir, Il faut identifier les actions à mener et s’entendre sur la durée de la transition », a conclu l’opposant.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com