Les 26, 27 et 28 janvier, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation compte organiser les journées de concertation sur la cartographie des filières et programmes de formation en République de Guinée. Ces journées s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement Supérieur en République de Guinée.
Le thème choisi est : « cartographie des filières de formation en République de Guinée : quels programmes pour l’employabilité des diplômés issus de l’Enseignement supérieur ? » Les participants à ces journées sont entre autres : les enseignants chercheurs ; les responsables des institutions d’enseignement supérieur ; les partenaires au développement du MESRSI ; les entreprises privées ; les associations estudiantines ; les cadres du MESRSI mais aussi les autorités gouvernementales.
« Ces jours sont organisés afin d’impliquer le secteur socio-économique dans la définition des compétences, de formation, de suivi, évaluation ainsi que le financement direct et indirect des programmes de l’enseignement supérieur », a déclaré Dr Diaka Sidibé, ministre l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, ce vendredi 14 janvier en conférence de presse.
Poursuivant, elle a annoncé que « selon des chiffres compilés avec le bureau de stratégie du développement du ministère, ces programmes de formation mettent chaque année sur le marché de l’emploi plus de 21 866 diplômés dont 5 958 filles qui peinent à trouver un emploi ou à créer leur propre entreprise ».
« Les Guinéens ont besoin d’une formation de qualité qui débouchera sur une plus grande employabilité de nos jeunes sortant de l’université mais aussi sur des objectifs de développement bien réels. Pour réussir ce pari, nous envisageons d’inscrire cet événement dans la durée, lui donner une régularité et récolter les fruits de nombreuses réformes engagées dans le domaine de l’enseignement supérieur. Ces journées ne pourront être profitables qu’à la seule condition d’en tirer des pistes de solutions et de les inscrire dans un processus d’amélioration continue de nos formations universitaires », a ajouté la ministre.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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