« Alors on apprend dans le CNT (Conseil National de la Transition) que beaucoup de structures, il y a des gens qui ont été cooptés et mis dedans alors qu’ils ne sont pas proposés par les structures. Ceux qui sont proposés par les structures ont été écartés, on a choisi les amis de la junte. Il faut qu’on fasse preuve de sérieux. On a lancé un appel, on a dit au CNRD de veillez à ce que les décisions du gouvernement et des autres institutions de la transition soient justes et équitables parce qu’on doit préserver la paix et donc, éviter l’injustice et les frustrations », révèle Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG.
L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a repris ces assemblées générales hebdomadaire à son siège à la Minière dans la commune de Dixinn. C’est la première AG du parti à ce siège depuis sa fermeture en octobre 2020.
A cette occasion, Cellou Dalein Diallo, président dudit parti a fait savoir qu’après la mise en place du CNT, l’ANAD, a demandé des explications au ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation (MATD) mais aucune réponse.
« Nous demandons, on n’a pas d’explication. Si ça commence comme ça sans aucune base objective, on se retrouve avec une position combinée de 1/4, on n’est pas contant et je sais que vous (militants) n’êtes pas contents. Alors, je tenais à vous dire qu’il faut qu’on continue la lutte mais il est important qu’on vous demande de rester mobilisés », déclare Cellou Dalein Diallo.
« J’ai dit entre les élections on s’est battu ici pour le respect de la constitution et les lois de la République. On ne peut pas accepter que la transition soit dévoyée. Il y a des forces rétrogrades, des mains noires qui sont en train de faire des pressions sur le CNRD pour discriminer, pour exclure, pour dévoyer la transition. L’UFDG, l’ANAD, on ne l’acceptera pas. Nous avons salué toutes les actions positives du CNRD et du gouvernement. Nous sommes prêts à apporter notre contribution au succès de la transition mais on ne pourra pas accepter n’importe quoi », ajoute-t-il.
Et de conclure, « nous faisons un appel au Colonel Mamadi Doumbouya, qui a une responsabilité devant l’histoire. Nous savons qu’il a risqué sa vie pour faire tomber la dictature. Il faut qu’il résiste aux pressions divisionnistes, exclusionistes pour qu’il rentre dans l’histoire, pour qu’il fasse tout, pour que les mains noires et ceux qui sont animés des mauvaises intentions ne décident pas pour lui. Il décide à son âme et conscience conformément à l’engagement pris devant le peuple de Guinée. Lorsque nous sommes contents nous le disons, nous avons salué ces actions. Nous commençons à avoir des inquiétudes, nous le disons ».
Bhoye Barry pour guinee7.com
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