Les journées de concertation sur la cartographie des filières et programmes de formation en République de Guinée ont pris fin, vendredi 28 janvier, à Conakry. Ces journées ont durée trois jours.
Selon la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Dr Diaka Sidibé, « les présentations, discussions et échanges de grande qualité ont permis d’appréhender à la fois, les étapes que nous avons déjà franchies mais aussi le chemin qui nous reste à parcourir afin de permettre une nette amélioration de nos programmes de formation pour une meilleure employabilité de nos diplômés de nos institutions d’enseignement supérieur ».
« Durant ces trois jours, nous avons parlé d’adéquation formation-emploi dans tous les secteurs économiques, nous avons discuté de la politique de développement de l’enseignement supérieur et du système LMD, nous avons évoqué les métiers d’avenir, nous avons brossé la digitalisation, l’économie numérique et le développement des compétences, nous avons aussi parlé de la gouvernance universitaire, de la problématique de l’employabilité, de l’entrepreneuriat, de l’assurance qualité mais aussi et surtout de la problématique de financement des programmes de formation universitaire. J’ai senti chez tout le monde, une véritable volonté de relever les défis qui nous attendent tous. À travers ces journées de concertation, des pistes de solutions ont été dégagées et nous en sommes convaincus, vont contribuer fortement à la transformation structurelle de notre système éducatif et surtout favoriser la compétitivité de nos jeunes sur le marché de travail », a-t-elle ajouté.
Au terme des trois jours d’instance travaux, les participants ont fait plusieurs recommandations aux autorités.
« Sur la généralité, les participants ont demandé d’organiser les échanges avec les autres ministères du système éducatif en vue d’une restructuration de l’ensemble du système. Construire, réhabiliter et équiper des laboratoires et bibliothèques, faire un plaidoyer pour amener les autorités à adopter une législation nationale sur les stages, susciter la créativité et l’innovation dans les institutions d’enseignement supérieur, établir les référentiels des métiers, rendre opérationnel les services d’orientation des étudiants, des services de stage et de suivi des diplômés, promouvoir la coopération universelle, institutionnaliser le cours d’appoint à savoir l’anglais, l’entrepreneuriat, l’informatique, établir une politique d’insertion socioprofessionnelles, appuyer les programmes de renforcement des capacités des formateurs, améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants, amener les institutions d’enseignement supérieur à s’approprier de la co-construction des programmes, amener les BSD à faire une projection sur les métiers et les programmes de formation d’avenir, consolider les programmes existants, mettre un accent particulier sur l’accréditation des programmes, de formation et l’habilitation institutionnelle par l’ANAC de façon régulière, réinstaurer les lycées techniques et où classes préparatoires, faire un plaidoyer pour l’accroissement du système d’enseignement supérieur », a énuméré, Dr Facinet Conté, secrétaire général du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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