L’Autorité nationale d’assurance qualité dans l’enseignement, la formation et la recherche (ANAQ), a officiellement lancé l’autoévaluation 2021-2022 des établissements d’enseignements supérieurs, ce samedi 12 février 2022 à son siège à Taouyah.
En présence des cadres du ministère de tutelle, des recteurs et responsables des institutions d’enseignement supérieur qui ont souscrit aux programmes, le secrétaire exécutif de l’ANAQ, Pr Kabiné Oularé, a déclaré après son exposé que son équipe a voulu cette année, à travers cette cérémonie, « lancer officiellement les autoévaluations. Car l’objectif c’est d’améliorer la qualité des offres de formation afin de mieux outiller nos diplômés pour qu’ils aient un emploi décent en fonction des études faites. La particularité c’est de définir les qualités requises et de faire en sorte que cette qualité s’améliore. Ainsi, donner plus de chance à nos diplômés de trouver un emploi. Nous avons des procédures qui sont arrêtées on peut les amender mais les procédures sont connues et arrêtées il n’y a pas de particularité », dira-t-il.
Par la suite, le secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité a précisé que tous les établissements d’enseignements supérieurs qui ont soumissionné seront évalués et que les méthodes d’évaluations sont connues de tous. « Les procédures d’évaluations autrement dit, nous savons comment on commence les évaluations, comment on le fait et comment on le met en œuvre donc, c’est tout ça qui est donné à travers notre manuel de gestion de procédure d’assurance qualité. Tous les établissements d’enseignements supérieurs candidatent quelles que soient leurs positions géographiques doivent se soumettre au même processus. C’est-à-dire, la formation des membres du comité de pilotage, les visites de terrain et les visites des experts de tous ces établissements qui seront traités de la même façon », a rassuré Pr Kabiné Oularé.
Candidat pour ces évaluations, l’université la Source, à travers son recteur, Cheikh Thiam, mesure à juste titre, la valeur et l’apport de l’ANAQ dans la qualification de l’enseignement supérieur. « Nous étions candidats l’année dernière et on avait présenté 7 programmes 2 ont été accrédités et on avait 3 accréditations sous réserve. Partout dans le monde, les programmes doivent être accrédités, il y a l’ANAQ qui existe dans tous les pays africains et là tous les programmes doivent être accrédités et les institutions doivent être habilitées cela est une obligation pour aller vers le sens du développement de l’enseignement, de la formation et de la recherche. La plupart des diplômes guinéens n’étaient pas reconnus il faut le reconnaître maintenant avec l’autorité d’assurance qualité, qui existe dans plusieurs pays africains, il y aura donc cette homologation et cette reconnaissance internationale des diplômes guinéens. Accréditer les programmes et les institutions habilitées c’est sûr que c’est des diplômes que les institutions peuvent reconnaître sur le plan africain et international », se réjouit-il.
Mamadou Madaniou Sow, enseignant chercheur à l’IST Mamou, prenant la parole à la suite du recteur de la Source, en plus des éloges à l’endroit de l’Autorité nationale d’assurance qualité, il est revenu sur les ambitions de l’Institut Supérieur de Technologie de Mamou. « Cette fois-ci nous avons candidaté pour faire l’habilitation institutionnelle parce que l’IST de Mamou est engagé dans la dynamique assurance qualité. En plus de cette candidature à l’habilitation, nous avons deux programmes candidats pour l’accréditation pour cette année. Donc participez à cette cérémonie de lancement de ces évaluations s’avère très important pour nous dans la mesure où nous avons appris ici que cette fois ci, l’ANAQ est décidée de déployer au niveau des institutions des équipes pour appuyer le renforcement des capacités au niveau des acteurs de ces processus d’évaluations et d’auto évaluations donc, c’est une fierté pour nous », a-t-il apprécié.
Entre 2018- 2021, l’Autorité nationale d’assurance qualité a évalué 183 programmes dont 79 accrédités et 11 établissements évalués dont 9 habilités à délivrer 91 diplômes.
Thierno Abdoul Barry pour Guinee7.com
