Censure

Safer internet Day. Les enjeux de l’internet se discutent à Conakry

« Le Safer Internet Day GN », s’est déroulé, samedi dans une université privée de Conakry sous le thème « enfants connectés, tous concernés ! ».

Initié par l’association Sansi Bankhi, cet événement organisé en prélude de la première Édition des « 48h du Digital en Guinée », a été présidé par la directrice générale de l’Innovation du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, Aminata Deen Touré.

Cheick Alpha Ibrahima Camara,  journaliste,  directeur exécutif de l’association Sansi Bankhi, l’initiateur  du concept Safer Internet Day GN,  a donné le contexte de l’événement : « on s’est dit d’organiser cette journée en Guinée pour une première fois et qu’ensemble on se retrouve  que ce soit acteurs de la société civile,  membre du gouvernement, élèves ou étudiants afin qu’on échange sur nos pratiques quotidiennes sur internet.  Est-ce que ce que nous produisons sur internet, quelles sont les conséquences à la fois positives et négatives ? Qu’est-ce qu’il faut entreprendre aujourd’hui pour qu’on puisse construire en Guinée des citoyens numériques responsables et qui respectent les lois. Donc l’idéal c’est de pousser des réflexions sur un programme national numérique à enseigner dans l’enseignement de façon générale. »

« Nous comptons travailler sur un plaidoyer que nous allons présenter au ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation », a-t-il poursuivi.

Dans son discours, Aminata Deen Touré, directrice générale de l’innovation du MESRSI, n’a pas omis de rappeler que bien que l’internet soit important, il revêt aussi des côtés autour desquels il va falloir discuter. C’est dans ce cadre qu’elle a salué cette initiative. « Il nous revient également à nous autorités éducatives,  d’encourager et d’accompagner de telles initiatives tout en favorisant une adhésion à  un usage durable du numérique », a-t-elle affirmé.

L’engagement de chacun et de tous dans le cadre d’une utilisation plus adaptée d’internet par les plus jeunes a été largement développé par les panelistes.

« Pour un internet sûr pour les enfants, il faudrait créer un contenu des programmes  de l’éducation civique dans les écoles », a fait savoir le président de l’association des blogueurs de Guinée, Alpha Diallo.

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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