La société téléphonique Orange Guinée a organisé un Digitalk, samedi 5 mars, dans un réceptif hôtelier de la place. Pour ce nouveau numéro, les échanges étaient sur « les métiers du numérique, un secteur d’avenir ».
Ce nouveau numéro a réuni le monde du numérique pour échanger autour des questions liées à l’écosystème digital. Un intéressant débat entre experts et participants.
Selon Zouliath Bérangère QUENUM, chargée de Communication et Relations avec la presse chez orange Guinée, « le digitalk a été créé dans le but de répondre à un certain nombre de préoccupation que peuvent avoir les abonnés Orange notamment sur des questions diverses. Au-delà de cette 4ème édition qui aborde les métiers du numérique comme métiers d’avenir, il y a d’autres thématiques qui ont été abordées sur notamment le digital comme un vecteur de développement, la cyber sécurité, la protection des données, des sujets liés à l’écosystème du numérique et qui sont à la tendance du moment parce que le digital ne cesse d’évoluer, les tendances ne cessent de s’opérer ».
« Nous sommes à quelques pas de l’ouverture d’un Orange digital Center en Guinée, une première mais qui existe d’ailleurs dans d’autres filiales comme en Côte d’Ivoire, au Sénégal, qui va permettre aussi en Guinée aux jeunes de pouvoir aborder cet orange digital center comme un accélérateur de croissance, un centre d’accompagnement aux compétences du numérique. Il va y avoir une école de Code c’est-à-dire pour pouvoir coder informatiquement un certain nombre de contenus », a-t-elle annoncé.
Face aux défis et enjeux liés au métier du numérique, Hervé Vincent Kourouma, un des panelistes de Digitalk, a préconisé « l’implication de l’Etat, notamment du ministère de l’Enseignement pré-universitaire, de l’Enseignement technique, de l’Agence guinéenne pour la promotion de l’emploi (AGUIPE), mettre à disposition de ces ministères là des données réelles sur les métiers qui sont beaucoup plus pourvus par les organisations. Entrer en contact avec les entreprises, d’équiper des fiches,… Notamment quelles sont les compétences qui sont cherchées de ce genre et les mettre à la disposition des universités afin d’insérer ces compétences là au sein de nos universités ».
Hervé Vincent Kourouma, a invité également la jeunesse guinéenne de mettre à jour ses compétences. « A ce niveau-là, il y a trois notions qu’il faut retenir : c’est le gain d’opportunités, quand nous étions à l’université, on payait beaucoup d’argent dans les cybers. Aujourd’hui avec les téléphones, nous avons tous accès. Donc, en lieu et place de passer 8 heures ou 5 heures sur Facebook, il y a des cours gratuits sur YouTube, des Moocs ou vous ne payez pas un franc mais vous apprenez », a-t-il conseillé.
Une formation sur le Comment développer, maintenir et valoriser ses compétences à l’ère du numérique a mis un terme aux échanges de cette journée.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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