Malheureusement, il aura fallu la catastrophe d’une guerre meurtrière en UKRAINE, pour que la détresse des Noirs africains dans les pays d’Europe, autrefois d’obédience communiste apparaisse dans sa cruauté, et à tout le monde.
Le racisme contre les NOIRS notamment africains, n’est pas nouveau en Europe de l’Est, même du temps des régimes communistes. Bien sûr, il était moins prégnant puisque, du fait de la guerre froide active, les pouvoirs d’alors tentaient de le contrôler, mais pas de le combattre. Car les agressions racistes outrancières comme maintenant en RUSSIE, UKRAINE…, pouvaient avoir des conséquences diplomatiques catastrophiques en Afrique noire, pour les puissances communistes, supposés « frères internationalistes ». Les débats et votes à l’, O.N.U. si importants à l’époque, pouvaient en être affectés, au point de changer leurs résultats au profit des pays « impérialistes », forcément capitalistes occidentaux.
Toutefois, il serait faux de croire ou laisser croire que les États et partis communistes présumés « frères » et « internationalistes » étaient particulièrement affectés, ou outrés par les agressions racistes antinoirs africains dans leurs pays respectifs. Elles étaient tout simplement niées. Le communisme étant décrété « bon et humaniste » par nature, il ne saurait exister de discrimination raciale de type criminel dans les pays gouvernés par cette idéologie. Rien de nouveau donc.
Ce qui est monté plus haut dans l’abjection raciste antinoir africain en UKRAINE, c’est que même dans un contexte de guerre meurtrière où chaque Ukrainien cherche légitimement à préserver sa vie et celle des siens, les notabilités du pays empêchent les Africains, pour l’essentiel des Étudiants de sauver eux-mêmes leurs vies sans pour autant leur apporter le moindre secours. Autrement dit, même dans une situation de péril meurtrier, les NOIRS africains sont presque interdits de sauver par eux-mêmes leurs vies, alors que le monde occidental mobilise tous les moyens pour secourir les UKRAINIENS et UKRAINIENNES. Dans ces conditions le risque de laisser penser, en tout cas en Afrique noire que, tout compte fait, l’accusation que l’UKRAINE ait été, et qu’elle est peut-être encore, nourrie d’idéologie « nazie », n’est pas entièrement INFONDÉE. Car après tout, les Étudiants et quelques rares résidants Noirs africains en UKRAINE la vivent dans leur chair. Être traité de sous-homme ou de non-humain comme le faisaient les hitlériens, n’est pas un RESSENTI pour eux, mais un VÉCU authentique.
La population ukrainienne dans son immense majorité n’est vraisemblablement pas raciste. Certains en sont même indignés, sans aucun doute. Mais il serait inexact de croire, de dire, ou de laisser croire que les agressions contre les Noirs Africains en UKRAINE, en RUSSIE… et d’une manière générale dans l’Europe autrefois d’obédience communiste, dérangent les populations éduquées ou pas. L’attirance d’une partie importante des Ukrainiens pour le National-Socialisme hitlérien dans les années 30 et 40, est loin d’être une légende, même ici ou là, quelques-uns ont résisté à cette idéologie mortifère.
Contrairement aux pays à régime autrefois communiste, les pays occidentaux démocratiques, ont mené et continuent de mener une bataille ininterrompue contre le racisme, antinoir ou pas, et sur tous les plans, juridique, politique, culturel et dans les faits de tous les jours. Toutefois, personne en Occident, ne peut sérieusement affirmer que le racisme et l’antisémitisme y ont disparu. On ne convaincra pas non plus grand monde à vouloir accréditer l’idée que, les racismes ne sont pas combattus efficacement en France, Allemagne, Hollande, U.S.A., Belgique….y compris quand les Forces de l’ordre et de Sécurité sont impliquées. Et les populations des villes, grandes et petites, étudiants, groupes intermédiaires (employés, ouvriers, petits bourgeois….) ne sont pas les dernières à s’opposer à une possible « tolérance » des actes racistes ou antisémites que les pouvoirs établis pourraient vouloir dissimuler. Je ne suis pas certain qu’il en soit ainsi en Europe de l’Est, autrefois d’obédience communiste. Bien au contraire, il m’a été plusieurs fois rapporté qu’en RUSSIE, ou en UKRAINE, un Noir africain agressé, n’a pas intérêt à porter plainte. Il sortira du commissariat, ou du palais de justice, INCULPÉ de désobéissance à la police. Et dans ces pays, le pouvoir de la police contre les citoyens est illimité, ou presque. Alors chacun comprend qu’un Noir africain dans les mains des forces de l’ordre, a peu de chance de s’en sortir. Ainsi, certains noirs africains de RUSSIE préfèreraient vivre cachés avec leurs douleurs, plutôt que d’aller même dans un hôpital.