A la bibliothèque qui porte son nom, famille, amis et collaborateurs, de l’écrivain et historien, Pr Djibril Tamsir Niane se sont souvenus de lui, mardi 16 mars.
Cette cérémonie a été l’occasion pour sa famille de remercier ceux qui lui ont apporté un soutien à l’occasion de la disparition de l’homme de culture; mais aussi de rappeler les hauts faits de l’illustre disparu.
Prenant la parole, Daouda Tamsir Niane, le directeur de la bibliothèque Djibril Tamsir Niane, a tout d’abord remercié avant de plaider: « Nous sommes tous ici réunis pour le premier anniversaire du décès du fondateur de la bibliothèque Djibril Tamsir Niane feu le professeur Djibril Tamsir Niane. Voici en effet déjà un an que nous a quittés cet éminent universitaire dont la disparition rend orpheline toute la communauté scientifique mondiale. La bibliothèque Djibril Tamsir Niane fut le dernier combat du professeur. Il s’agit en fait de sa bibliothèque personnelle. Qui dans les années 90 servait de centre de documentation pour les universitaires et chercheurs, tant nationaux qu’étrangers. Cette bibliothèque privée renfermait des milliers de livres achetés partout dans le monde, dans différentes langues et sur tous les aspects de la culture humaine. Durant plus d’une décennie, cette bibliothèque joua un rôle considérable dans le paysage académique guinéen jusqu’à ce que survient un malencontreux incendie qui en ravagea une grande partie. »
« La bibliothèque Djibril Tamsir Niane est un lieu de savoir, qui entend jouer pleinement son rôle dans la cité. Elle rend et a déjà rendu depuis deux décennies des services à la communauté. Il nous paraît très important de mieux formaliser sa collaboration avec l’Etat guinéen. Pour cela, nous sollicitons à cet effet l’établissement d’une convention entre l’Etat et la bibliothèque qui permettra à cette dernière de bénéficier pleinement de son statut d’établissement d’intérêt public. Ce statut peut permettre à la bibliothèque d’élargir ses contacts avec d’autres intervenants du monde académique », a-t-il sollicité.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com