Enfin, le Colonel Mamadi Doumbouya décide de répondre favorablement à la demande de la classe politique guinéenne en ouvrant un « cadre inclusif » de dialogue.
« Placé sous l’autorité du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le cadre de concertation inclusif constitue l’espace d’information, d’échanges et de proposition entre les acteurs des forces vives de la nation sur la transition. Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation rend compte périodiquement de l’évolution de la concertation avec l’ensemble des acteurs au premier ministre, chef du gouvernement », précise un article du décret ayant mis en place le cadre de dialogue.
Par ailleurs, le cadre de concertation inclusif est animé par un secrétariat technique. Ce secrétariat est chargé de la préparation et l’organisation du dialogue entre les forces vives de la nation. Il a pour mission de servir d’interface entre les différents acteurs ; préparer l’ensemble des documents à soumettre à l’appréciation du cadre de consultation inclusif ; définir le format et l’agenda des concertations inclusives ainsi que la liste des participants…
Le cadre de concertation inclusif est composé comme suit : secrétariat technique 3; coalition de partis politiques 20 soit un représentant par coalition ; gouvernement 3; société civile 5; centrale syndicale 3; associations de presse 2; et les partenaires techniques et financiers en qualité d’observateurs.
Les différents membres sont nommés par arrêté du ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation sous proposition des structures respectives. Les membres du cadre inclusif se réunissent une fois par mois en session ordinaire et en session extraordinaire sous convocation du ministre de l’Administration du territoire. L’ordre du jour est envoyé 72 heures avant.
Enfin, il article précise que les dépenses du fonctionnement du cadre de concertation inclusif sont imputables aux dépenses communes de l’État.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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