La session inaugurale des concertations inclusives s’est ouverte au palais roi Mohamed 5 de Conakry, ce vendredi en présence des représentants des « forces vives » de la nation.
Venu pour l’occasion, le président de la transition, qui s’est fait le devoir de serrer la main de tous les participants, les a encouragés à s’impliquer dans lesdites concertations afin de sortir la Guinée de la série de transition dans laquelle elle a été trop souvent engagée.
Avant de rappeler : « Nos problèmes doivent se régler entre nous. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place un cadre de concertation. Vous savez, il y a plusieurs réformes à mener dans notre pays et il faut le faire parce que si on ne le fait pas, je ne pense pas, et je ne crois pas si quelqu’un d’autre va le faire à notre place. Donc pour ce faire, je vous encourage davantage à dialoguer, à se parler, à s’écouter et à trouver des solutions pour notre pays. Car nous avons tous une dette morale envers la République de Guinée, qui nous a vus naître, nous avons étudié ici, et qui nous a soigné ici à travers les hôpitaux publics. »
Il a espéré que « tout le monde va s’y mettre pour trouver une solution et permettre à la Guinée de briller dans le concert des nations. Donc pour moi, c’était l’occasion de vous serrer la main et vous dire qu’on est là, à écouter vos propositions et aussi avoir une solution finale pour que cette transition soit la dernière ».
« Ce qui est sûr et certain et que les gens doivent intégrer : on ne reculera devant rien pour les réformes pour aider notre pays. On fera le sale boulot, mais je pense que c’est nécessaire pour notre pays. Nettoyer le pays, combattre la corruption sous toutes ces formes. C’est-à-dire tout ceux qui sont liés à la gabegie répondront devant le peuple de Guinée. Notre détermination par rapport à ça, c’est est sans limite et on fera tout pour notre pays. Et ça personne, je dis bien, personne ne nous arrêtera là-dessus », s’est-il enfin engagé.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com