Pour la petite histoire, c’est au mois de novembre 2021, que la FIFA a décidé de la mise en place d’un Comité de Normalisation « CONOR », en vue d’aplanir les angles face aux différends liés au vieux contentieux électoral. La gestion des affaires courantes de la Fédération Guinéenne de Football jusqu’au 30 juin – ainsi qu’indiquait le courrier de la FIFA – justifiait donc au premier chef la mise en place du Comité.
Six mois après l’arrivée de l’équipe dirigeante du CONOR avec à sa tête Madame SY Mariame Diallo, la normalisation ne semble toujours pas au rendez-vous de l’immeuble R+3 dressé à Téminétaye pour la simple raison que, recevoir les acteurs du football
nécessite que ces derniers attirent l’attention des décideurs du moment, pour emmener les nouveaux maîtres à bouger afin d’annoncer des rencontres d’échanges avec les différents acteurs.
A trente-huit jours de la fin du mandat de l’équipe de normalisation, elle n’a jusque-là pas réussi à ériger les commissions en charge de l’étude et la validation des dossiers de candidatures, à savoir la Commission électorale et la Commission électorale de recours pour
l’élection des membres du nouveau bureau exécutif [un processus qui doit s’étendre sur au moins deux mois] qui est censée se tenir avant l’échéance du 30 juin 2022.
Et comme si cela ne suffisait pas, aucune démarche n’est pour le moment envisagée par les nouveaux maîtres en vue de l’examen et la révision des statuts de la Fédération guinéenne de football comme prévue dans ce cas de figure.
Pour certainement amener le CONOR à rester dans le temps imparti limité au 30 juin 2022, cinquante-quatre des acteurs du sport notamment les clubs de ligue 1 et ceux de ligue 2, les ligues régionales et les associations affinitaires…, ont déposé un mémo auprès de la FIFA
pour attirer l’attention de cette dernière dans ce qu’ils ont appelé la lenteur constatée dans l’exécution de l’agenda du CONOR.
Enfin d’après plusieurs sources dignes de foi, le Comité de normalisation qui avait été installé fin novembre 2021 – soit 6 mois déjà de gestion – et dont le mandat arrive à échéance le 30 juin 2022, s’activerait dans le sens à convaincre la FIFA de prolonger son mandat de neufs mois soit jusqu’au mois de Mars 2023. Une autre tension en gestation ?
Il est à préciser que le département communication et médias de la fédération guinéenne de football, avec qui nous avons pris langue, a précisé ne pas être en mesure de se prononcer sur cette question qui relèverait selon notre interlocuteur des compétences des haut perchés de l’institution.
Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com