Mardi, le syndicat des travailleurs de l’hôpital Donka lors d’une conférence de presse qui s’est tenue au sein de la structure sanitaire a publié un mémorandum adressé au ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Mamadou Pètè Diallo.
Dans ce document lu par la secrétaire générale dudit syndicat, Dr Djonan Keita, le syndicat dit ne pas être contre la concession de l’hôpital mais se préoccupe de son contenu. « Le traitement réservé aux travailleuses et travailleurs; la garantie de leur emploi, la répartition des primes (CA); l’absence de la représentation du syndicat dans le conseil d’administration de la formation des travailleuses et travailleurs; le droit de regard de la direction générale de l’Hôpital sur l’administration et les recettes générées par l’Hôpital; la régularisation de la situation des stagiaires; Ies grilles tarifaires et l’expertise du concessionnaire », a-t-il énuméré.
« Par ailleurs, en plus de 28 580 000 US que le gouvernement doit verser au concessionnaire pour les 5 ans, il va gérer intégralement sans un droit de regard de la partie guinéenne les recettes générées », a-t-il poursuivi.
Pour avancer, les syndicalistes recommandent « l’ouverture d’un dialogue pour l’intérêt supérieur des travailleuses et travailleurs de Donka et de la Nation ».
Cependant, « s’il y a sourde oreille et qu’on ne nous entend pas, nous allons utiliser nos moyens légaux. Nous sommes des syndicalistes. Et en ce moment nous n’allons pas nous limiter qu’à Donka seulement. Nous allons être solidaires avec les travailleurs et travailleuses de Donka. C’est-à-dire les structures sanitaires de la capitale, voire même du grand Conakry. Nous allons faire de telle sorte qu’on nous entende », précise Sophie Danielle Kourouma, secrétaire générale de la fédération syndicale professionnelle de la santé de Guinée affiliée à la CNTG.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com