Samedi dernier, l’ancien ministre de l’habitat, Louceny Camara est décédé en prison. Cette mort vient s’ajouter aux autres victimes lors des différentes manifestations dans le pays. Pour Amnesty international Guinée, « cette mort est un recul en matière des droits de l’homme ».
« La situation, oui elle est inquiétante et préoccupante compte tenu de plusieurs facteurs. On a les interdictions de toutes les manifestations, il y a encore l’usage excessif malheureusement de la force dans le maintien de l’ordre des manifestations avec malheureusement des cas de morts aussi. Chose que nous avons déjà dénoncée depuis des années dans ce pays et toujours il n’y a pas eu de justice », s’est indigné Souleymane Sow, responsable d’Amnesty international Guinée.
Alphonse Charles Wright, ministre de la Justice et garde des sceaux, affirme le contraire. « Nous nous inscrivons en faux par rapport à cette opinion alarmiste qui tend à jeter du discrédit par rapport à toute les actions entreprises par le gouvernement en matière de promotion et de protection des droits humains dans notre pays. Je peux vous le dire et vous le garantir qu’en République de Guinée, il n’y a pas la chasse aux sorcières », s’est défendu Alphonse Charles Wright, ministre de la justice.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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