Plafonnement des frais d’inscription et de réinscription, « les écoles privées et le MEPU-A vers une crise ouverte », la question était au menu d’une conférence de presse, vendredi dernier à Conakry. Les membres de l’Association des Fondateurs des Ecoles Privées de Guinée disent n’avoir jamais été associés â une quelconque prise de précision.
Les fondateurs d’écoles privées disent avoir écrit au ministre, le 8 aout dernier, pour lui exprimer leur désapprobation quant à l’harmonisation des frais d’inscription et de réinscription. Le ministre n’en a pas tenu compte mais surtout, « ce qui nous a vraiment sidérés c’est du fait que dans (la) note circulaire il a été dit qu’en concertation avec l’AFEP-GUI que nous sommes », a déclaré, Abdoulaye Hady Diallo, membre du bureau exécutif de l’AFEP-GUI.
Selon lui, « cette note circulaire de monsieur le ministre de l’Education déjà commence à créer un disfonctionnement relationnel et de confiance entre les parents d’élèves et nous ».
L’Association souhaite que le ministre revienne sur sa décision « tardive » et non « consensuelle ».
« Nous souhaitons qu’il n’y ait pas de problème au niveau des écoles privées. Parce que nous ne sommes pas habitués à ces genres de problèmes. Nous gérons les difficultés avec les enseignants, nous gérons les difficultés avec les parents d’élèves, nous gérons nos problèmes avec nos finances, l’État ne nous accompagne pas et dans tout ça, les meilleurs résultats sortent de là », a-t-il fait savoir.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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