La relance du dialogue fait beaucoup parler dans le pays. Dans la sphère politique, chaque acteur propose un format différent.
Joint par notre rédaction ce mercredi, le président du Bloc Libéral, Dr Faya Millimono, a affirmé l’engagement de son parti à prendre part à ce dialogue, tout en listant quelques exigences. « L’une des exigences que nous avons, c’est qu’on sorte complètement de ce jeu qui consiste à tourner en rond à travers des débats inutiles. Je vous donne un exemple. C’est le 6 avril qu’un décret a été pris, créant un cadre de concertation. Les gens l’ont boudé. Et les mêmes ont exigé que nous ayons un médiateur international. Cela nous a coûtés 5 mois de discussions inutiles pour faire dire au médiateur dont on a exigé la venue à Conakry, que tout le monde devait être autour de la table de concertation », a déploré Dr Faya.
Avant de poursuivre : « Il y a dans ce que les Guinéens ont eu à réclamer depuis l’arrivée du CNRD, c’est par exemple, la moralisation de la vie publique. Les Guinéens que nous avons écoutés devant le CNRD, chacun a pointé du doigt la gouvernance de notre pays qui est à l’origine du malheur de beaucoup de Guinéens. Cela imposait un impératif. Celui de procéder à la moralisation de la vie publique. On exigera que les moyens soient donnés à la cour de répression des Infractions économiques et financières [CRIEF], pour pouvoir mobiliser l’expertise nécessaire, permettant de traquer l’argent sale qui a servi à certains indûment. Donc, on a des choses à dire autour de la table, qui peuvent faire avancer notre pays et sauver l’intérêt général. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com