A la barre, lundi 14 novembre, Colonel Chérif Diaby, ministre de la Santé sous le régime du Capitaine Moussa Dadis Camara, a reconnu : « C’est sûr, il y a eu des viols. Maintenant, des viols au stade ou à la l’alentour du stade ou bien ailleurs je ne sais pas mais il y en a eu. Parce que, je vous l’ai dit, j’ai confié le cas de femmes violées au Pr Namory Keïta qui fut mon président du jury, je suis son élève. Et, il m’a confirmé qu’effectivement, il y a eu des femmes violées et violentées mais où ? Je ne peux pas vous le dire. »
Évoquant la restitution des corps aux différentes familles, le Colonel a précisé : « moi-même j’ai été exclu. Je n’étais pas membre de la commission de restitution des corps. Cette commission était présidée par le ministre Sanoh (ancien secrétaire général des Affaires religieuses). Je sais que les corps devaient être restitués. Je n’ai pas participé à un quelconque transport des corps. »
Par ailleurs, « J’ai pas vu de femmes violées à Donka, mais à la clinique Mère et Enfant il y en avait », a soutenu le Colonel Chérif Diaby.
En ce qui concerne des « camions remplis de cadavres » et qui auraient été envoyés au camp, Chérif Diaby, a déclaré : « par rapport à ce problème, on ne m’a jamais informé de l’existence de ces camions au camp Samory qui avaient des corps. On ne m’a jamais informé ou rendu compte que des corps ont été subtilisés à la morgue mais je n’infirme pas et je ne confirme pas. »
Bhoye Barry pour guinee7.com