La loi des finances initiale 2023 a été soumise ce lundi aux conseillers nationaux de la Transition par les ministres en charge du Budget ; des Finances et du Plan.
Au sortir de la plénière qui s’est déroulée au Palais du peuple, le ministre du Budget, Lancinet Condé, a donné des détails. « Ce qu’il faut retenir de ce budget, c’est que c’est principalement un budget d’investissement dont 43% et un peu plus sont dédiés aux investissements (…). Ce qu’il faut également noter, c’est que la partie re-allouable, la partie qui n’était pas contrainte par les récurrences du passé est principalement allouée aux secteurs sociaux : 19% pour la santé et 23% pour le système éducatif ; donc tous les trois départements de l’éducation confondus. Vous avez dû remarquer que les mesures fiscales qui sont dedans ont allégé à 100% de toute taxation sur le secteur du développement rural, notamment, les intrants et les équipements qui sont utilisés pour faire de l’agriculture, l’élevage, la pêche, qui seront désormais taxés à 0% », a-t-il détaillé.
A sa suite, la ministre du Plan et de la Coopération internationale, Rose Paula Pricemou, a parlé des grands projets qui verront le jour grâce à cette LFI. Les constructions d’infrastructures routières et autres de services publics, l’agriculture et le numérique seront au cœur de ce budget. Elle a énuméré : « il y aura la construction d’une route passant par Hamdallaye jusqu’à Sonfonia avec un 2×2, ce qui est prévu déjà dans le budget. Vous êtes au courant que la construction de l’échangeur de Bambeto est au cœur de l’actualité dans le cadre de la programmation. Parce que ça commencé, mais il faut payer les travaux qui vont être faits pour 2023. Tout ce qui est construction d’infrastructures routières pour 2023 a été pris en compte. Il y avait la restitution des stades qui était prévue déjà; parce que nous avions la CAN à organiser déjà. Mais ça reste d’actualité. Donc les infrastructures sportives seront réhabilitées pour 2023. »
Par rapport aux moyens qui permettront d’accroître le budget d’investissement, elle a fait savoir, qu’il s’agit de 13 mille à 15 mille milliards à peu près, avant de dire : « il y a une grosse partie qui est des ressources intérieures; il y a une autre partie qui concerne les mobilisations extérieures; il y a une partie en don et une autre partie qui concerne les prêts qu’on fera auprès des bailleurs. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com