Censure

Enseignement supérieur. Le paiement des bourses d’entretien se dématérialise enfin

Le paiement électronique de la bourse d’entretien des étudiants se réalise enfin. Lancinet Conté, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a procédé, lundi 19 décembre, au siège du département à Kaloum, à la signature d’une convention cadre avec la société Paycard.

Selon lui, l’objectif est de « diminuer les files indiennes dans les institutions d’enseignement supérieur ainsi que des problèmes de pertes de bourses ».

Enfin, le secrétaire général a donné d’autres détails. « Actuellement nous sommes en train de faire la biométrie des étudiants. Nous avons mis en place une commission d’attribution des bourses d’entretien qui est en train de travailler pour remonter les demandes de bourses des étudiants. Je pense qu’à la suite de ça, une liste parviendra à la société Paycard qui procédera au paiement conformément au décret de revalorisation des bourses de monsieur le président de la République », a-t-il précisé.

Fatou Diarra, directrice générale de la société Paycard, a expliqué le procédé. « On a travaillé en collaboration avec le ministère. On a mis en place une plateforme à travers laquelle chaque université pourra avoir une vue sur les paiements qui seront faits. A travers cette plateforme aussi on va faire le paiement des bourses des étudiants. Donc on crée les comptes des étudiants et ils reçoivent leurs cartes. Chaque fois que les universités initient des paiements, les étudiants vont automatiquement recevoir les paiements sur leurs comptes », a-t-elle détaillé.

Par ailleurs, elle a annoncé la création d’une application mobile qui pourra permettre aux étudiants, de faire des transactions, des achats, des dépôts, retraits…

Aminata Deen Touré, directrice générale de l’Innovation a annoncé que nous allons avoir des « cartes gratuites qui sont totalement subventionnées par le département. A l’image des opérateurs qui existent sur place, on va avoir des frais de 1% à l’utilisation. Donc on a des taux très minorés qui ne devront pas alourdir le portemonnaie des étudiants ».

Cette innovation est bien accueillie par les étudiants. C’est ce que nous a expliqué Saran Condé, étudiante à l’Institut supérieur des Arts Mory Kanté de Dubreka : « C’est une bonne solution, parce que pendant la paie pratiquement il n’y a pas de cours. Cette dématérialisation va beaucoup nous arranger. »

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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