Le fond de développement social et de l’indigence a offert des vivres aux mendiants de la mosquée sénégalaise (située dans la commune de Kaloum). La remise de ce don a eu lieu ce samedi 31 décembre au siège dudit fond. Il s’agit des cartons de viandes sèches qui ont été offerts par l’Arabie saoudite.
« Nous sommes réunis ce 31 décembre 2022, pour faire la distribution de ces paquets de viandes aux personnes handicapées pour leur permettre de bien passer le 31 et le 1er janvier 2023 dans la joie avec leurs familles. Donc, il faut dire que ces paquets de viandes viennent de l’Arabie saoudite », a précisé, Lansana Diawara, directeur général du fonds de développement social et de l’indigence.
Selon lui, « avant, cette distribution passait dans la plus grande obscurité et aujourd’hui, c’est une première fois que celà se passe comme ça. Alors qu’on a des personnes vulnérables. Après ici, nous allons partir dans d’autres centres là où se trouvent des personnes vulnérables et handicapées pour faire la même distribution ».
Cette séance de distribution a été présidée par Yassy Klono Roger, secrétaire général du ministère de promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables. Pour lui, « le but visé c’est de permettre aux personnes indigentes, des gens qui ne peuvent pas se trouver les possibilités de venir à bout, d’avoir une ration complète et une ration normal. C’est pour permettre à ces gens là pendant que tout le monde est entrain de célébrer le nouvel an, le Colonel Mamadi Doumbouya et le premier ministre aimeraient que les personnes indigentes célèbrent également avec nous la rentrée du nouvel an en beauté ».
Karamoko Cissé, un des bénéficiaires de ce don a félicité les autorités pour le geste. Ensuite, il a laissé entendre ceci : « Au lieu qu’on nous donne tous les jours quoi à manger, qu’on nous apprenne à pêcher, qu’on nous apprenne à gagner de nous-mêmes au lieu d’attendre chaque fois leur apport. Donc, nous souhaitons beaucoup une solution définitive, une solution pérenne pour nous permettre de vivre indépendamment. Même si, ils viendront, que ce don soit secondaire. Que nous gagnons de nous-mêmes c’est ce que nous souhaitons ».
Bhoye Barry pour guinee7.com
