Après les débats, les réquisitions et plaidoiries dans l’affaire ministère public contre Abdourahamane Sano ont eu lieu dans l’après-midi de ce lundi 9 janvier au TPI de Mafanco.
Kanfory Ibrahima Camara, représentant du ministère public dans la salle a, dans sa réquisition, soutenu que le prévenu a bel et bien tenu une réunion non autorisée. « Sans le savoir il a été filmé et enregistré », a soutenu le procureur.
Selon lui, l’enquête préliminaire est claire et heureusement M. Sano a reconnu avoir tenu une réunion. « Mais cette réunion n’a pas été déclarée « , regrette M. Camara.
Ainsi, « je vous prie de le retenir dans le lien de prévention et vous le ferez en application de l’article 621 du code pénal en le condamnant à 18 mois de prison assortie de sursis », a-t-il requis.
Dans sa plaidoirie, Me Mohamed Traoré soutient que le ministère public a évoqué des sons et vidéos sans les présenter au tribunal, « c’est parce qu’il n’y a rien dedans qui incrimine M. Sano ».
Après un long exposé Me Traoré a dit au tribunal que, « cette infraction, elle n’existe pas… dans le code pénal de 2016 vous ne verrez pas une disposition qui sanctionne la tenue des réunions ». C’est pourquoi « nous demandons monsieur le président de relâcher purement et simplement M. Sano pour délit non constitué « .
Les autres avocats de la défense ont plaidé dans le même sens que l’ancien bâtonnier, Me Mohamed Traoré.
Après les réquisitions du ministère public et les plaidoiries de ses avocats, Abdourahamane Sano, pour sa propre défense a déclaré :« j’ai absolument rien fait du mal ».
Ainsi, le juge a mis le dossier en délibéré et a renvoyé le dossier au 11 janvier prochain.
Bhoye Barry pour guinee7.com