A la suite du coup de force du 05 septembre 2021, le CNRD aux commandes en Guinée a mis en place un conseil national de la transition (CNT), dans le but de servir de parlement transitoire afin de voter toutes les lois utiles à un retour à l’ordre constitutionnel en 2025, nous l’espérons. Cet organe de la transition a plutôt préféré célébrer en fanfare ce dimanche, l’an un de sa mise en place.
Où on en est avec le processus d’élaboration d’une nouvelle constitution pour le peuple de Guinée ? Qu’est ce qui a été fait dans ce sens ? Après un an, quel bilan le CNT peut-il dresser en ce qui concerne les propositions de lois ? Les projets de lois du gouvernement du CNRD vont-ils dans le sens de l’intérêt supérieur de la nation ? Voici autant de questions pour lesquelles une simple conférence de presse aurait suffit. Mais non, le CNT et son Président préfère inviter « le monde entier », faire une grande « mamaya » et donc sortir des fonds pour une activité et même pour des conseillers qui n’ont aucune légitimité pour cela, qui ne sont tout simplement pas des élus du peuple.
Une plénière dite « spéciale » a été convoquée à cet effet (célébration de l’an 1 du CNT). Une centaine d’invités locaux, des invités étrangers, les plus célèbres en provenance des pays où règne le putsch militaire (Burkina, Tchad, Mali…).
Le CNT dirigé par Dansa Kourouma, gagnerait à se concentrer sur le cours normal de sa mission, qui consiste à doter le pays de textes de lois nécessaires au retour à l’ordre constitutionnel.
Alpha
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