La CEDEAO a profité du 36e sommet des chefs d’Etat de l’UA à Addis Abeba, samedi 18 février, pour tenir un sommet extraordinaire au cours duquel, elle a statué sur les cas des régimes de transition dans l’espace CEDEAO. Notamment le cas de la Guinée. L’organisation sous régionale sous la houlette de son président en exercice, Umaru Sissoko Umballo, a entre autres, demandé à la junte militaire au pouvoir à Conakry d’ouvrir « un dialogue national inclusif avec tous les acteurs politiques et à garantir la sécurité et la liberté de tous les participants ».
Pour la CEDEAO, il faut le respect strict des accords signés entre elle et le gouvernement le 21 octobre 2022, surtout en ce qui concerne la mise en place du Comité de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition; par conséquent, elle demande aux autorités guinéennes de s’abstenir de prendre des actions unilatérales à cet effet.
Elle exige un dialogue national inclusif avec tous les acteurs politiques, en garantissant la sécurité, la liberté des participants.
La CEDEAO impose aussi des interdictions de voyage aux membres du gouvernement et autres hauts cadres de la Guinée.
Lire ci-dessous le communiqué en anglais.
Final Communique Addis Ext.Ord. Summit (English) (1)