Un atelier de renforcement des capacités des différents acteurs de la chaîne de préparation, d’exécution et de contrôle du budget du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi (METFPE)a démarré ce 27 février à Conakry. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Alpha Saliou Kourouma, chef de cabinet du METFPE. Elle se déroulera jusqu’au 3 mars prochain.
Selon les organisateurs, cet atelier a pour objectif général le renforcement des capacités de tout le personnel du ministère impliqué dans le processus de préparation, d’exécution et du contrôle du budget du département. Les concernés directs sont : le DAF, le contrôleur financier, le comptable, les directeurs techniques et les SAF.
Ils sont au total 60 personnes qui sont prévues pour la formation et qui sont réparties en trois groupes. Les modules de formation comportent quatre thématiques qui sont : la préparation du budget, le manuel de procédure d’exécution du budget, le manuel de procédure de contrôle du budget et la production de la comptabilité budgétaire.
Selon Kéma Camara, directeur national du contrôle financier au ministère de l’économie des finances. « La Guinée s’est dotée depuis 2012 d’un cadre légal en terme de gestion des finances publiques. Et ce cadre est en train d’être vulgarisé à l’ensemble des cadres financiers. Et l’enseignement technique s’est trouvé les moyens d’organiser cette formation pour renforcer les capacités de ses cadres qui sont censés désormais gérer les deniers publics dans notre pays. Cette formation va nous aider à une cybernétique de régulation comportementale au point de vue de l’exécution du budget, de la bonne gestion des finances publiques et pour aboutir enfin, à la qualification de la dépense publique, (…) ».
Pour sa part, Mohamed Doré, chef de la DAF au METFPE soutient qu’il « y a toute une procédure sur comment un budget doit être exécuté jusqu’à aboutir au paiement. Il y a toute une procédure d’initiation jusqu’à l’aboutissement final du paiement à la banque. Donc, c’est un processus qui est très long (…) ».
C’est pourquoi, « nous sommes là ce matin pour expliquer à ces enseignants qui ne sont pas budgétaires comment une dépense est exécutée surtout avec les nouvelles réformes des nouvelles autorités. Donc, il faut essayer de changer d’attitudes, de changer d’approches dans la gestion des deniers publics », a indiqué Mohamed Doré.
Bhoye Barry pour guinee7.com