Abdoul Sacko, coordinateur des forces sociales est désormais libre. Son avocat, Me Salifou Béavogui, qui l’a accompagné à la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale (DCIJ-GN) ce vendredi a fait cette annonce à la presse.
« Avant qu’on ne parte le lundi dernier, un engagement écrit avait été pris dans la main courante, que le vendredi, on allait revenir avec Monsieur Sacko. Entre-temps, hier, nous avons reçu des appels qui vont dans le sens de l’abandon des poursuites. Mais comme nous, nous avions un engagement ici, en tant que respectueux de la loi, nous ne pouvions pas rester sans venir le présenter à l’officier de police judiciaire pour que cet engagement soit respecté et annulé pour l’avenir. Au cours de nos entretiens, il s’est avéré que cette affaire est déjà abandonnée et enterrée. »
L’avocat a ensuite émis un doute : « mais nous ne sommes pas très rassurés. Notre client a été longuement interrogé ici, il y a un pv qui est là. Le destinataire de ce pv, c’est Monsieur le procureur de la République, qui peut classer ou poursuivre. Pour ne pas que nous restons dans cette situation et qu’on puisse être interpellé tous les jours pour la même affaire, notre souhait aurait été que l’affaire soit déferrée devant le procureur. À partit de là-bas, si elle doit être classée, qu’elle le soit. D’autre part, qu’on nous délivre un acte de non poursuite. Nous partons avec lui. Maintenant, personne ne s’est engagé de le ramener. S’ils ont besoin de lui, ils n’ont qu’à le convoquer régulièrement. Pour nous ce n’est pas terminé. »
Il a présagé des ennuis judiciaires pour ceux qui ont procédé à l’arrestation forcée de son client. « On appelle pas ça arrestation. On appelle ça kidnapping, on appelle ça brutalité, on appelle ça enlèvement ; les personnes qui ont agi comme ça, mérite une poursuite judiciaire et le moment venu, nous allons nous atteler à cela. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com