Regroupés en toute convivialité à Lambangni Warea à Conakry, les ressortissants du district de Bourwal Hollandé, ont communié ce dimanche sur initiative de l’association des jeunes pour l’épanouissement de la localité.
Cette 2ème édition a été l’occasion pour les jeunes de se mesurer les uns aux autres dans un concours de mémorisation du saint coran dénommé « Saïkou Mawiya ». A la suite duquel des satisfécits leur ont été décernés. Une conférence islamique et une rupture collective ont bouclé cette communion.
Barry Mamadou Anafiou, président de l’association des jeunes pour l’épanouissement de Bourouwal Holladé, nous a donné le contexte de cet événement hautement symbolique qui leur permet de revenir aux sources. « On a organisé le concours coranique le dimanche 2 avril et aujourd’hui c’était la remise des trophées pour les candidats, mais aussi une conférence islamique. L’objectif, c’est d’encourager nos enfants pour la mémorisation du saint coran. Dans notre district, c’est ce que nos ancêtres savaient faire. Vous avez pu le remarquer le trophée de ce concours porte le nom de l’un de nos ancêtres, à savoir Sekou Mawiya, lui, il a passé tout son temps à enseigner le coran à nos parents, mais aussi aux districts voisins. Donc, cette initiative vise à pérenniser cela. »
Les autres objectifs d’après lui, c’est de resserrer les liens de fraternité et d’amitié. « Vous savez pendant le mois de ramadan, il est recommandé de faire des sacrifices. Le prophète (PSL) nous a dit celui qui offre une rupture à un musulman, a des récompenses comme quelqu’un qui a jeûné la journée. C’est également pour resserrer les liens d’amitié entre les associations. Puisque quand on organise ça, on va inviter les associations de la sous-préfecture de Bantignel, celles de la préfecture de Pita et d’autres. »
Au-delà de cette action qui se déroule à Conakry, il nous a assuré que l’association pense à ceux qui sont restés à Bourwal Holladé. « Nous initions d’autres activités au-delà de ces dernières. Nous assistons nos enfants qui sont au village, nous envoyons des enseignants que nous prenons en charge, deux enseignants au niveau de l’école française et deux enseignants au niveau de l’école franco-arabe. Nous évoluons également dans l’agriculture, notamment, dans la culture du gingembre. »
En guise de perspectives, il a confié « concernant le concours coranique, nous avons l’objectif d’aller jusqu’à présenter le coran entier. Les enfants qui ont commencé cette année, nous voulons qu’ils continuent jusqu’à ce qu’ils présente le coran entier. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com