La 30ème journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée ce mercredi 03 mai. A Conakry, une cérémonie a été organisée au siège de la haute autorité de la communication (HAC). Dans son discours, Boubacar Yacine Diallo, président de cette institution s’est réjoui du fait qu’aucun journaliste Guinéen ne soit actuellement en prison.
« Je voudrais témoigner qu’à la date du 3 mai 2023, aucun journaliste n’est emprisonné. Et on peut donc se réjouir contrairement à certains pays qui sont souvent cités comme des modèles de démocratie. Je voudrais également me réjouir du fait que les journalistes, quand on juge par le ton emprunté, on en conclut que la presse est libre en République de Guinée. Il est vrai que les journalistes dans l’exercice de leur profession parfois sont victimes de violences. Ce que la HAC regrette et condamne », a-t-il déclaré.
Selon le Président de la haute autorité de la communication ( HAC), la Guinée a une mauvaise expérience en terme de rémunération des journalistes. C’est pourquoi il invite les patrons de presse à améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes.
« Je voudrais pour adresser aux patrons de presse, les exhorter à améliorer les conditions de travail et de vie des journalistes. La Guinée a une mauvaise expérience en terme de rémunération des journalistes. Il y en a qui ne sont mêmes pas payés. Et cet état de fait doit cesser. A l’endroit des associations de presse je voudrais leur demander de faire de l’autorégulation pour éviter à la HAC d’intervenir. Il est vrai que la HAC est faite pour promouvoir la liberté de la presse, ce que nous faisons au quotidien mais en même temps elle a un pouvoir de sanction. Donc, souffrez qu’elle (HAC) sanctionne quand des manquements ont été observés et quand ces manquements justifient une sanction « , a sollicité Boubacar Yacine Diallo.
Bhoye Barry pour guinee7.com