Depuis quelques jours, le Ministre de la justice, Alphonse Charles Wright est à Boké. Face aux citoyens dans la soirée de mardi, à la maison des jeunes, le garde des sceaux à développer des thèmes, qui selon lui maintiennent Boké dans la précarité.
Il s’est tout d’abord intéressé aux questions de vente de terrains. Selon lui, les autorités devraient êtres vigilantes. « Les questions domaniales il faut que les autorités administratives s’impliquent parce que, quelque part, ce sont des gens de l’habitat qui délivrent des documents pour deux personnes… »
Avant d’annoncer des sanctions : « les présidents des conseils de quartier qui signent les donations sans aucune enquête de moralité de celui qui vend, dès lundi, ils vont commencer à défiler devant le tribunal. »
L’autre sujet abordé par Charles Wright est le tort fait à l’environnement par les sociétés minières. Il promet des sanctions. « Les sociétés minières qui ne sont pas en conformité environnementale ; vous avez vu, il y a beaucoup de chaleur à Boké. Est-ce que les normes environnementales sont respectées ? La refondation aussi c’est ça. C’est vrai que les activités économiques tiennent à cœur le Président de la transition. Mais il tient beaucoup plus au respect des règles environnementales, parce qu’il faut préserver notre bien commun. Boké ne peut être abandonné à lui-même. Il faut des dispositions fortes. »
En ce qui concerne les violences lors des revendications, il invite les citoyens à aller vers les autorités. « Il faut dire aux gens de Boké que l’usage de la violence ne résout pas les problèmes. On ne peut pas construire une cité de paix s’il n’y a pas le respect de l’autorité de l’Etat. Lorsqu’il y a un problème, il est important de vous adresser aux autorités pour qu’elles puissent trouver la solution administrative à vos problèmes. Mais ce que nous avons remarqué lorsque les gens sont en colère à Boké, c’est d’aller barricader les routes. Ce qui n’est pas normal. Utiliser la procédure administrative pour faire valoir vos droits. La rue n’est plus la solution. La violence n’est la solutions. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com