Le président du Comité provisoire de gestion de la Ligue du football professionnel, Lucien Guilao, a invité les présidents ou secrétaires généraux des clubs de Ligue 2 à « une réunion d’échanges », au siège de la Ligue, ce mercredi 21 juin. Si la lettre n’en dit pas plus à propos de l’objet de cette rencontre, tout porte à croire que c’est pour annoncer l’arrêt du championnat de la Ligue 2 qui peine à reprendre après un 1er tour bien animé.
Il y a quelques jours, en marge d’une rencontre tripartite, CONOR-Acteurs de football-Fifa, le président du Comité provisoire de gestion de la ligue guinéenne de football professionnel, est revenu sur l’interruption de ce championnat. « C’est un problème d’argent faut pas se leurrer, faut même pas être content, je vois des Guinées qui se moquent de la Ligue parce qu’elle n’arrive pas à avoir les sous pour terminer la Ligue 2. On est une Fédération sanctionnée. La première partie du championnat était financée par la FIFA et elle a un peu stoppé pour ce que vous voyez là (conflit entre les acteurs du football et le CONOR, ndlr) ; la FIFA demande à ce qu’on s’entend pour qu’elle continue à financer. C’est aussi simple que ça. La balle est dans le camp des acteurs de football guinéens », a-t-il martelé.
Sans les fonds pour jouer la deuxième partie, Lucien Bendou Guilao, a précisé que la seule issue qui se présente à la Ligue, c’est de siffler la fin de la saison en ligue 2. « La Ligue 2, selon le règlement, est déjà à un niveau où on peut déclarer un champion et un vice-champion. Ce qu’il faut retenir, c’est que, à la fin des matchs aller, on peut déclarer un champion, un vice-champion s’il n’y a pas d’argent. Pas d’alternative. À moins que l’État guinéen nous donne un peu d’argent pour terminer ou un autre sponsor sorte du chapeau pour terminer la Ligue 2, sinon la seule alternative, c’est la FIFA », a-t-il regretté.
L’option de faire arrêter le championnat à ce stade est fortement critiquée par les présidents de clubs et autres amoureux du cuir rond qui estiment que le « manque d’argent » ne peut être considéré comme un cas de force majeur.
Thierno Abdoul Barry pour guinée7.com
