Le contrôle auquel sont soumis les partis politiques de la part du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a été expliqué par Ousmane Gaoual Diallo, le porte-parole du gouvernement, lors du compte rendu du Conseil des ministres qu’il a fait jeudi dernier au siège du porte-parolat du gouvernement à Kaloum.
Le ministre a expliqué le bien-fondé de ces missions : « Quand vous créez un parti politique, vous vous engagez à respecter un certain nombre de choses et notamment à vous soumettre au contrôle du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Le ministre Mory Condé n’a rien inventé, cela fait partie des engagements des partis politiques que de recevoir la mission de l’Etat pour dire voilà notre siège, voilà nos comptes bancaires, notre statut, notre règlement intérieur et voilà comment on les applique. Ça fait partie aussi de l’apprentissage de la démocratie. Il n’y a pas de démocratie sans contrôle. Et c’est très important comme ça. Il y a des partis qui ont refusé de recevoir le ministère de l’Administration du territoire. Et puis il y a des partis qui n’ont pas d’existence physique, avec une adresse, un siège… »
Avant d’ajouter : « nous nous souhaitons que les partis politiques soient dans les règles notamment ceux qui ont refusé de recevoir le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Si les partis politiques refusent de se soumettre au contrôle de l’Etat auxquels ils se sont engagés, qu’est-ce qu’on fait ? Ça devient un contentieux qu’ils créent où il ne devrait pas être. J’espère que le bon sens va prendre le dessus et que ces partis vont se soumettre à ces exigences de la loi. D’ailleurs, on peut imaginer que ce sont des contrôles d’usage, de démocratie à l’intérieur des partis politiques. On n’apprend pas la démocratie quand on est chef, c’est à la base. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
