En l’absence d’avocats pour le défendre, Oyé Guilavogui a demandé Mercredi, une mise en liberté à la chambre de jugement de la CRIEF. Cela en attendant que des avocats ne lui soit commis d’office. Le juge Alhassane Mabinty Camara a renvoyé la décision au Lundi 31 Juillet 2023.
Pour la demande, Oyé Guilavogui a dit au juge : « après plus de 5 mois de procès, nous n’arrivons jusqu’à présent pas à voir le bout du tunnel. Après qu’on ait constaté l’absence des avocats qui devaient être commis d’office, je vous demande encore une fois monsieur le président d’accepter ma mise en liberté jusqu’à l’ouverture des prochaines audiences. »
Par rapport à la commission d’avocats pour Oyé Guilavogui, le substitut du procureur spécial, Moustapha Mariame Diallo, a fait comprendre à la cour que les démarches sont en cours. « Le parquet a échangé avec le bâtonnier qui s’est engagé de nous fournir une liste des avocats désignés par la barreau et c’est cette liste qu’on allait transmettre au département aux fins de prise en charge par rapport à la commission d’office. Donc ces formalités n’ont pour le moment pas été accomplies. Mais les diligences sont en cours. »
Il a aussi demandé au président de rejeter la demande de mise en liberté, qu’il a qualifiée de « fantaisiste et inopportune ».
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com