Les travaux de rénovation du stade du 28 septembre ont été lancés il y a quelques jours à Conakry. L’information relayée par la presse locale a été confirmée à un reporter de Guinee7.com par Mamady Kourouma, directeur des infrastructures sportives au ministère de la jeunesse et des sports. L’entreprise bénéficiaire, le groupe guinéen GUICOPRES ne s’occupera pas uniquement du stade de football.
Les travaux de rénovation du complexe sportif du stade mythique du 28 septembre, construit dans les années 60 ont effectivement été lancés cette semaine. L’entreprise locale qui s’occupe de l’exécution des travaux dispose de 18 mois pour terminer les travaux de tout le complexe (palais des sports, bâtiments pour bureaux, piscine olympique…), mais de six (6) mois pour le stade de football, nous informe Mamady Kourouma, directeur des infrastructures sportives au ministère de la jeunesse et des sports.
Quid de la reprise du championnat national 2023-2024 ?
Il y a quelques jours, les travaux du stade Général Lansana Conté étaient aussi lancés par le ministre des sports Lansana Béa Diallo. Là, la durée d’exécution est de sept mois. En gros, il faudra compter entre février et mars 2024 pour la mise à disposition d’un des deux stades.
Ce que cela pose comme problème, c’est la disponibilité des stades cette saison pour le déroulement du championnat de ligue 1 par exemple. Le stade du 28 septembre était jusque là le principal à recevoir les matchs de plusieurs clubs de Conakry en ligue 1 et 2. Son indisponibilité (bien que la rénovation sera bénéfique sur le long terme) crée d’autres problèmes et soulève des questions. Où jouera-t-on la saison prochaine ? Sur quel stade ? Faudra-t-il attendre la fin des travaux ? Sachant, avant de pouvoir répondre à toutes ces questions, que le stade de la mission, (bien que dégradé et ne pouvant pas accueillir toutes les affiches pour des raisons de sécurité) et celui de Petit Sory (qui devrait selon nos informations connaître aussi des retouches compte-tenu de l’état actuel de la pelouse artificielle) sont les deux disponibles à Conakry pour plus d’une dizaine de clubs en L1 et 2.
Ces travaux restent évidemment essentiels pour éviter aux équipes nationales guinéennes et aux clubs de recevoir dans le futur leurs matchs hors du pays. « Le timing aurait pu être étudié plus en profondeur pour ne pas pénaliser non plus le bon déroulement des différentes compétitions locales », rajoute un acteur du football.
Alpha Mady pour Guinée7.com