La crise persiste au sein du Parti de l’unité et du progrès (PUP). Lundi, à Sangoyah, les membres fondateurs et hauts cadres du parti ce sont faits entendre.
Dans une déclaration, Moussa Solano a exprimé sa solidarité aux femmes du parti qui ont été empêchées d’accéder au siège. « Nous, membres fondateurs et hauts cadres du PUP, toujours engagés dans le combat pour les nobles idéaux républicains, rejetons de façon catégorique la litanie sur la vente du siège du parti attribué à tort à des innocents dans le seul but d’éviter les questions vitales pour lesquelles la direction nationale du parti manque de réponses évidentes. Exigeons la réouverture immédiate du siège du parti aux militants et militantes. Condamnons avec la dernière énergie la violence exercée sur les femmes dans leur quête légitime de solutions en vue de la normalisation du parti. Nous, membres fondateurs et hauts cadres du parti, demeurons la plateforme et le socle du PUP en raison de notre rôle dans le combat mené depuis les premières heures de la fondation du parti », a-t-il expliqué.
Pour terminer, il a fait état des nouvelles résolutions : « A cet effet, notre droit serait de constater la vacance de l’organe dirigeant du parti non renouvelé depuis huit ans pour normaliser le parti et préparer le congrès national sous les auspices d’une cellule consensuelle. Les membres fondateurs et hauts cadres du parti s’emploient et s’emploieront activement et sans répit à la recherche de toutes solutions concourant à hisser le parti plus haut afin qu’il retrouve ses repères d’antan. Exige que le président du parti accède à la demande légitime et responsable des femmes. Les membres fondateurs délocaliseront à Compter de ce jour le centre de leur réunion au siège du parti. Un communiqué explicite sera fait à propos. »
Cette déclaration montre à suffisance que les membres fondateurs du parti sont prêts à en découdre avec Fodé Bangoura, l’actuel dirigeant du parti.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
