Censure

Les enjeux économiques du voyage new-yorkais de Mamadi Doumbouya

Sauf changement de dernière minute, le président de la transition guinéenne devrait prendre part à l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre le 19 septembre prochain.

Selon Jeune Afrique, ce voyage qui risque d’être perturbé par les forces vives de Guinée installées aux USA, devrait permettre aussi au chef de la junte guinéenne de faire pousser certains dossiers économiques.

C’est le cas du projet de la Société des mines de fer de Guinée (SMFG), filiale guinéenne de la compagnie d’exploration minière américaine High Power Exploration (HPX), qui est aujourd’hui paralysé.

Selon JA, la société, qui détient un permis d’exploitation d’une partie du gisement de fer du mont Nimba, peine à trouver un accord avec les autorités guinéennes pour l’évacuation du minerai par le Liberia, plus proche que les côtes nationales, situées à l’extrême ouest.

‘‘Si traverser toute la Guinée, comme le souhaite Conakry, n’est pas rentable pour ce projet jugé modeste, l’option libérienne via le port de Buchanan ne nécessiterait qu’une jonction de 50 à 80 km pour relier le chemin de fer déjà réalisé au Liberia par Arcelor Mittal. Aux États-Unis, Mamadi Doumbouya devrait donc en profiter pour régler ce différend’’, précise le journal.

Par ailleurs, l’ex-ambassadrice américaine à Conakry, Patricia Moller, jadis très proche d’Alpha Condé, développe à Boké, à travers West Africa LNG Group, un réseau de fourniture et de distribution de gaz naturel liquéfié. L’objectif est de fournir de l’énergie de moindre coût et plus écologique, notamment aux sociétés minières évoluant dans cette région bauxitique. Selon JA, ces différents projets devraient également figurer au menu du séjour américain de Doumbouya. ‘‘Des rencontres avec des amis de Patricia Moller et un dîner sont prévus’’, a dit une source guinéenne à JA.

Focus de Guinee7.com

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