La signature de l’accord du micro-projet de reconstruction et d’extension de l’école primaire de Dara Kethioun a eu lieu ce mardi à la résidence de l’ambassadeur du Japon en République de Guinée, sise à Donka dans la commune de Dixinn à Conakry.
Ce projet financé par le gouvernement japonais à hauteur de seize millions trois cent quatre-vingt-onze mille sept cent soixante-seize Yens (Y 16,391,776) soit un milliard six millions quatre cent quarante-cinq mille cinquante francs (GNF 1,006,445,050), permettra aux apprenants de cette école de bénéficier de toutes les commodités.
Dans son allocution, l’ambassadeur a rappelé le contexte de l’aide apportée par son pays à la Guinée. « L’éducation est un des piliers de la coopération guinéo-japonaise, et nous venons encore d’inaugurer récemment un collège à Kagbélen, dans la préfecture de Dubréka, et une école primaire dans la commune de Matam. II s’agit d’un soutien fort, et ancien, du Japon aux efforts du gouvernement guinéen dans la promotion et la qualification de la jeunesse guinéenne, qui est la promesse et l’actrice d’aujourd’hui et de demain », a-t-il fait savoir.
Avant de souhaiter que « ce projet se déroule dans les meilleures conditions, et que les acteurs concernés (ONG, autorités locales) sauront faire de ce micro-projet un succès, pour le plus grand bonheur des écoliers de Dara Kéthioun ».
Après s’être réjoui de cette aide, le président de l’AJAD, Mamadou Saliou Barry, a précisé que celle-ci contribuera, « à améliorer la qualité de l’éducation de base et de l’alphabétisation dans le district en reconstruisant et agrandissant le bâtiment scolaire existant qui fait 3 salles de classe. En construisant un nouveau bâtiment scolaire avec 3 salles de classe, 1 direction et 1 magasin. Ainsi qu’un bloc de 6 cabines de latrine, et l’équipement en tables-banc, chaises, placards. L’école primaire de Dara Kethioun, la seule école primaire publique ou sont inscrits environ 290 élèves, avec 3 enseignants. Cependant, les élèves de la 1 ère, 3ème et 5ème année, soit 145 élèves, ne peuvent suivre les cours qu’en se rendant à l’école primaire du centre de Daralabé à 7 km en raison du manque de salles de classe, et la charge de la scolarisation est lourde pour les élèves et leurs parents ».
Quant à Mme Camara Aminatou Barry, maire de Daralabé, elle a tenu a indiqué que les ‘‘mauvais, résultats de la commune rurale de Daralabé aux examens de passage en 7ème et au brevet élémentaire au cours des trois dernières années, ont incité le conseil communal et les parents à entreprendre une analyse diagnostique de l’état actuel de l’éducation en particulier de l’enseignement primaire et secondaire ».
Chose qui selon elle a permis, d’identifié, « de nombreux problèmes, entre autres, la vétusté des infrastructures, le manque d’équipements et d’outils pédagogiques, le faible niveau des enseignants disponibles et le manque de motivation pour attirer des enseignants avec de meilleures compétences pédagogiques… »
Elle a enfin remercié le Japon au nom des ressortissants de sa localité et assuré qu’aucun effort ne sera ménagé « pour l’entretien de cette école ».
A rappeler que la signature s’est faite entre l’ambassadeur Kato Ryuichi et Mamadou Saliou Barry, président de l’Association des jeunes et amis de Daralabé (AJAD). En présence entre autres de Mme Camara Aminatou Barry, maire de Daralabé.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
