Les jeunes du quartier Gbessia Cité de l’air accusent le maire Mamadouba Tos Camara d’être la source de leur malheur. Joint dans la soirée du jeudi après une violente manifestation de rue de ces jeunes, celui-ci a de prime abord, précisé : « pour le moment, les gendarmes me disent qu’il y a deux personnes qui sont aux arrêts. Le sort, c’est le tribunal qui va essayer de faire ce qui doit être fait et traduire les fauteurs de troubles là où il doit les traduire. Parce que je ne peux pas comprendre qu’on s’oppose à une cause d’utilité publique sur un site qui ne vous appartient pas. Mais un espace de l’ANA n’est pas un espace de la commune ni d’autres personnes. C’est un service de l’Etat. Si c’est ce service d’Etat qui a cédé une partie de son terrain à un autre département pour cause d’utilité publique, moi qui suis le maire, qu’est-ce que je peux pour ça ? Je ne fais qu’appeler mes citoyens et leur faire comprendre le bien-fondé de la situation. Est c’est ce que j’ai fait une fois, deux fois, trois fois, quatre fois ! Mais c’est comme s’il y a une télécommande quelque part pour dire non, ne fais pas, fais ça, fais ça. »
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Il a poursuivi : « au fait, ce que les gens ne comprennent pas, Matoto a 38 quartiers, 12 terrains de proximité. Quand vous prenez l’Aéroport, le terrain de football du rond-point, c’est pour Gbessia Cité 1, Cité 2, Cité 3, une partie de Cité de l’Air et Gbessia-Centre, Dabondy 1. C’est compte tenu du manque de terrains de proximité. Maintenant que l’État a pris l’autre terrain, je les ai rencontrés pour dire que maintenant, voilà, on va essayer d’utiliser le terrain de Gbessia-Centre, Béanzin et Gbessia-Port 1. Moi, je pense que les gens doivent comprendre maintenant. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
