Censure

Pressenti à la Primature, Bah Oury parle enfin du poste

Samedi 30 septembre 2023, à l’occasion de l’assemblée générale de l’UDRG, Bah Oury, le leader du parti, a été amené à réagir sur la rumeur sur son éventuelle nomination à la tête de la Primature.  « No comment », a-t-il répondu.

Dans la foulée, nous lui avons demandé de faire alors un portrait-robot d’un premier ministre qui pourrait remplacer Bernard Goumou.

« Il faut que ça soit un gouvernement qui est là pour servir le pays, servir le peuple de Guinée dans le cadre d’une opération politique c’est-à-dire pour le retour à l’ordre constitutionnel. Il faut qu’il ait l’équilibre, il faut qu’il ait la représentation de telle sorte que les compétences venant de toutes les régions, pour que chaque communauté nationale se rende compte que le gouvernement de transition est un gouvernement. C’est ça qui permettrait de créer la confiance, de redonner de l’élan, parce que vous savez dans une équipe de football lorsqu’il y a 90 minutes de jeux, à partir d’un certain moment, il faut changer certains joueurs pas parce qu’ils ont démérité. Mais peut-être ils sont fatigués, il faut redonner de l’élan, un second souffle pour que le reste de l’équipe puisse conduire la fin de match de manière victorieuse. Et, cela c’est le Colonel Doumbouya, il est en principe le capitaine, l’entraîneur, le tout, c’est lui qui doit prendre ses responsabilités de manière nette, clair et ferme pour redonner pour mener la Guinée dans ce qu’on a recherché depuis très longtemps », a expliqué l’ancien ministre de la Réconciliation nationale.

Il a estimé par ailleurs, qu’‘‘au lieu de changer chaque fois, le Colonel Mamadi Doumbouya, président de la Transition doit assumer le leader dans la conduite politique pour le retour à l’ordre constitutionnel. Il faut un leadership ferme, déterminé pour que le reste du corps sectoriel du gouvernement, les ministres fassent correctement leur travail avec des délais rapides. L’expérience a montré ces derniers temps que là où le Colonel Doumbouya, n’a pas une implication directe, ça tendance à traîner, ça tendance à être poussif d’où la nécessité de la gestion de la transition politique c’est-à-dire tout ce qui concerne la mise en œuvre du chronogramme soit aussi une priorité présidentielle au même titre que les infrastructures qui constituent une priorité. Si ceci y est, je pense qu’on ira plus vite, plus efficacement et les problèmes et les contraintes pourront être levés. Ça c’est un aspect important pour résoudre en partie les problèmes », a-t-il conseillé.

Bhoye Barry pour guinee7.com 

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