Censure

Oyé à la CRIEF : ‘‘Je doute de l’impartialité de la Cour’’

Pour amener la Cour de répression des infractions économiques et financières à exécuter la décision de la cour de la CEDEAO par rapport à leurs clients, les avocats de Oyé Guilavogui ont répondu absents devant la chambre de jugement de la CRIEF, ce mercredi.

Face à cet état de fait, la cour a renvoyé l’affaire au 1er novembre pour la comparution du dernier témoin.

En prenant la parole, Oyé Guilavogui a réitéré sa non confiance à la chambre de jugement.  « Je crois que mes avocats vous ont saisi par écrit. Je suis prêt à être situé sur mon sort. Mes avocats, se sont retirés, ils disent qu’ils attendent l’application de la décision de la Cour de justice de la CEDEAO. Moi je voudrais être situé sur mon sort. Parce que je l’ai tantôt dit que je doutais de l’impartialité de la Cour. Quand j’entends les représentants de l’état parler encore de la justification des 50 millions de dollars, après tous les témoins qui se sont succédés ici. C’est pourquoi je me demande dans quel procès nous sommes. Donc, je m’en remets à votre sagesse », a-t-il argué.

Cette nouvelle absence des avocats a piqué au vif le parquet et la partie civile. Moustapha Mariama Diallo, substitut du procureur spécial a signifié au prévenu qu’il était libre de changer de chambre de jugement. Quant à Me Amadou Baben Camara, il trouve inopportune la réaction des avocats.

Après la prise de parole des parties, le juge  Alhassane Mabinty Camara décidé de la réouverture des débats pour le 1er novembre 2023.

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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