C’est devant la chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques et financières que le combat s’est déroulé ce mardi entre les avocats de Amadou Damaro Camara et le procureur spécial Aly Touré, qui s’est opposé à la liberté ordonnée par la chambre de jugement.
Les différentes parties ont une fois de plus tenté de convaincre la juge Noël Kolomou. Le procureur a notamment signifié ce qui l’a amené à interjeter appel, entre autres, la gravité des faits reprochés à Amadou Damaro Camara ; le risque qu’il puisse corrompre d’autres acteurs du procès.
Les avocats du prévenu ont crié à l’acharnement avant de rassurer que leur client sera disponible à chaque fois que besoin se fera ressentir.
Après avoir écouté les intervenants durant des heures, le président de la cour a renvoyé l’affaire au jeudi 16 novembre pour statuer sur la mise en liberté ou non de l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
