« Nous, les G47, nous avons voulu montrer notre force pour dire que sans nous, le football ne peut pas se jouer » (Mathurin Bangoura, le gourou des G47).
En adoptant l’attitude ‘‘après moi, le déluge’’, le G47 et ses partisans étaient sans doute dans une approche court-termiste sans penser aux conséquences.
Arrivé à Conakry le lendemain de l’échec du congrès électif du Comex de la Fédération guinéenne de football, Gelson Fernandes, directeur régional de la division des Associations membres de la FIFA a qualifié la situation de ‘‘grave’’. ‘‘C’est un fiasco historique international sur le continent africain. C’est un désaveu terrible et ça fait très mal à l’approche de la CAN’’, a déploré le haut cadre de la FIFA.
Non sans annoncer les premières incidences : L’équipe scolaire de la Guinée championne d’Afrique ne va pas défendre son titre cette année.
En faisant part d’ ‘‘autres (conséquences) plus graves’’, on ne peut s’empêcher de penser au risque de retirer l’équipe nationale de la prochaine CAN.
Pour le moment on n’en est pas là. Mais la Ligue guinéenne de football a depuis hier arrêté le championnat. ‘‘Faute de moyens que la FIFA n’est plus prête à donner. Et les sponsors commencent à douter’’, nous glisse un proche de l’instance nationale du football.
Tout ça, parce que quelques génies ont décidé de faire du football guinéen leur otage exclusif, comme si le reste du monde devait soudainement oublier qu’il existe.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com
