Lors d’une réunion, les principales associations de presse de la Guinée ont annoncé surseoir notamment à la journée sans presse prévue ce lundi 11 décembre, pour donner la chance aux négociations. ‘‘Préoccupées par cette menace sur la Guinée et soucieuses du péril des entreprises de presse, les associations professionnelles de médias entament immédiatement des discussions avec toutes les autorités compétentes pour connaître les contours de la raison invoquée par la HAC, afin d’éviter que d’autres médias ne soient sanctionnés, par mégarde’’, ont déclaré les cinq associations les plus importantes du pays et au sein desquelles militent les radios victimes de censure.
Ce qui n’est pas du gout du syndicat de la presse qui voit dans cette mesure un recul des patrons de presse. Le syndicat dit avoir ‘‘compris que nos patrons voulaient faire un rétropédalage sous la pression des ennemis jurés de la presse a signé et persisté qu’il n’est pas question de faire machine arrière tant que les brouillages des ondes et la restriction des réseaux ne cessent. Nous sommes donc surpris de voir une déclaration signée de quelques des associations [ce dimanche 10 décembre] faisant état de suspension des actions contenues dans notre plan de riposte unanimement adoptées par l’assemblée générale du 4 décembre’’, a fait savoir le syndicat après la réunion de son secrétaire général, Sékou Jamal Pendessa, avec les associations de presse.
Le syndicat qui appelle avec fermeté à la journée sans presse ce lundi apprend à ses dépens que la majeure partie des médias n’ont pas respecté cette mesure.
Pour rappel, la liberté d’expression est mal en point actuellement sous le régime de la Transition. Après la restriction d’accès aux réseaux sociaux, le brouillage des ondes des principales radios, des radios et télés ont été retirées du bouquet Canal Plus suite à l’injonction de la Haute Autorité de la Communication qui a invoqué des raisons de ‘‘sécurité nationale’’.
Focus de guinee7.com