Censure

Conakry. Des journalistes apprennent à vérifier des faits

Une formation à l’endroit de 40 journalistes chargés de couvrir le procès des événements du 28 Septembre s’est ouverte dans la salle de réunion du ministère de la Justice ce jeudi.

Durant 3 jours (du 14 au 16 décembre 2023) ces hommes de médias vont être outillés sur les « techniques de couverture d’un procès sensible ».

Au cours de la première journée lancée par la secrétaire générale du ministère de la Justice, Marie Irène Hadjimalis, les journalistes ont été outillés sur le Fack-checking, une technique pour déceler et rectifier la mauvaise information.

Abdoulaye Djibril Diallo, directeur de la cellule de communication du procès à l’initiative de la formation a donné l’objectif. « Le président a vu juste en mettant l’accent sur la nécessité d’organiser ce procès sur fond de transparence dans la lutte contre l’impunité dans notre pays. Pour nous, un tel projet ne pouvait pas se passer sans un apport incommensurable des médias. Parce que les médias ont le rôle primordial de faire respecter le droit des populations à l’information et c’est pour cette raison qu’au niveau de la cellule de communication nous avons pensé qu’il était important de renforcer les compétences professionnelles des journalistes pour faire en sorte qu’ils puissent collecter et diffuser l’information tout en respectant les principes et règles qui régissent l’éthique et la déontologie du métier. Parce que ce procès est un procès sensible qui s’inscrit dans la dynamique de la réconciliation nationale », a-t-il expliqué.

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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